PARTICIPATION COMME ENSEIGNANT À LA FORMATION DES OUVRIERS DU CAFI DU 22 AU 24 FÉVRIER 2021 À BOBO-DIOULASSO

 

Par la grâce du Seigneur, l’Eternel notre Dieu, j’ai, Pasteur Samuel SANOU, eu le privilège d’être invité par les Responsables du CAFI (Centre d’Assistance et de Formation Intégrale) à Bobo-Dioulasso, fondé par des missionnaires Brésiliens, pour venir dispenser aux ouvriers du CAFI, du lundi 22 au Mercredi 24 Février 2021, un module de cours sur l’Histoire de l’Eglise. Ce fut avec grande joie et reconnaissance que j’ai accepté de répondre favorablement à cette invitation. C’était pour moi l’occasion de renouer avec ce ministère d’enseignant et de formateur de jeunes serviteurs de Dieu, que j’avais eu l’occasion d’exercer pendant neuf-ans de 1992 à 2001 à l’Institut (Biblique) Maranatha de Bobo-Dioulasso. Au CAFI, ils étaient pour ces trois jours un peu plus d’une vingtaine d’ouvriers du Seigneur, déjà engagés dans l’œuvre d’implantation d’églises dans la région de Bobo-Dioulasso et provenant de plusieurs églises (dénominations) évangéliques, venus prendre part à cette formation. On en comptait aussi quelques adultes qui étaient des Pasteurs et pour ces derniers, participer à cette formation, c’était comme un recyclage.  Tous, Ils étaient passionnés et très assoiffés d’apprendre. Durant ces trois jours de séminaire de formation pour équiper ces ouvriers du CAFI, malgré le fait que ce sujet sur l’Histoire de l’Eglise soit très vaste, j’ai pu, avec l’aide du Seigneur notre Dieu, et grâce à l’assistance de son Esprit Saint, donner l’essentiel des informations et communiquer des connaissances utiles sur le sujet en me centrant sur trois grands points qui sont :

1. La signification et la nature de l’Eglise.
2. L’évolution de l’Eglise dans le temps (l’histoire).
3. Le mandat et les défis missionnaires de l’Eglise aujourd’hui.

A la fin du cours les ouvriers-étudiants semblaient être satisfaits et ils l’ont manifesté spontanément par des applaudissements. Certes que par nature, je ne suis pas fan pour des applaudissements à moi adressés, car à Dieu seul soit la gloire, cependant cela m’a rassuré que les objectifs que je me suis fixés pour le cours et que j’ai communiqués aux étudiants, au début du cours, ont été atteints. Alors, à Dieu seul soit toute la gloire. Amen !

C’est aussi l’occasion pour moi d’exprimer toute ma reconnaissance au Responsable du CAFI, Missionnaire Roberto, actuellement au Brésil, et à toute son équipe administrative et de coordination des activités du CAFI, qui sont ici sur place, pour l’honneur et la confiance qu’ils m’ont accordé en m’associant aux formateurs des ouvriers du CAFI œuvrant dans le champ du Seigneur notre Dieu à l’évangélisation des peuples non atteints et à l’implantation de nouvelles églises au sein de ces peuples. Grand merci à tous ces ouvriers pour l’écoute attentive qu’ils m’ont prêtée pendant tout le déroulement de l’enseignement et pour leur participation active qui a permis un bon déroulé du cours. Que Dieu les bénisse tous. Amen ! Qu’Il bénisse aussi toutes les activités du CAFI... (Pour la suite et pour voir plus de photos de l'activité, ouvrez ce lien: http://messagerdesperancetvie.over-blog.com/2021/02/participation-comme-enseignant-a-la-formation-des-ouvriers-du-cafi-du-22-au-24-fevrier-2021.html

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Rapport du voyage du Pasteur Samuel SANOU au Pays-Bas, en Belgique et en France du 20 Avril au 31 Mai 2004

 

Rapport du voyage du Pasteur Samuel SANOU au Pays-Bas, en Belgique et en France

Dans le cadre de mes responsabilités de Président de l’Eglise de l’Alliance Chrétienne du Burkina Faso (EAC/BF) et ceux de Coordinateur des Projets du SERAC (Service d’Assistance Chrétienne) j’ai eu le privilège d’effectuer un voyage en Europe du 20 Avril au 31 Mai 2004 dans trois pays que sont les Pays-Bas, la Belgique et la France. Aux Pays-Bas il s’agissait de prendre part à la conférence quadriennale de AWF (Alliance World Fellowship) en Français UMA (Union Mondiale de l’Alliance) qui s’est tenue à Dalfsen du 20 au 25 Avril 2004 suivi d’une visite d’amitié du 25 au 26 Avril toujours aux Pays-Bas. En Belgique et en France, il a s’agit de visites d’amitiés et de travail aux amis et aux partenaires du SERAC du 26 Avril au 09 Mai 2004 en Belgique et du 09 au 31 Mai 2004 en France. Permettez-moi à travers le présent rapport de vous donner les grandes lignes de ce voyage européen qui a été très bénis par le Seigneur Jésus-Christ et de vous inviter à rendre grâce avec moi à Dieu, Auteur de toute grâce excellente. Il s’agit à travers ce rapport d’exprimer toute ma reconnaissance à Dieu pour tous ses bienfaits ainsi qu’à tous les instruments humains qu’il a utilisés pour rendre possible et réussi ce périple missionnaire. Tout au long de ce voyage j’ai réalisé cette promesse du Psaumes 23 :1 qui dit : « l’Eternel est mon Berger : Je ne manquerai de rien ».

I. Le séjour aux Pays-Bas :

1. Départ de Ouagadougou et arrivée à Amsterdam :

C’est le 19 Avril 2004 dans la soirée que j’ai pris mon vol pour les Pays-Bas avec escale à Paris où j’ai pris une correspondance. J’étais accompagné par trois autres personnes de notre Eglise qui formaient la même délégation que moi pour le compte du Burkina Faso à la conférence de l’UMA à Amsterdam au Pays-Bas. Ces trois personnes sont : Le Pasteur et Missionnaire Paul Douglas CONKLE, Directeur de la Mission CMA au Burkina Faso, M. Robert SANOU, Coordonnateur de l’ACCEDES et Mme TRAORE Gnangali, Présidente de l’UFAC. Arrivée le 20 Avril à l’aéroport Charles De Gaule 2 de Paris, l’escale fut long à cause d’un problème technique avec l’avion de correspondance. J’en ai profité pour faire quelques appels téléphoniques à des amis en France. Après quelques tractations avec le personnel de la compagnie de voyage, nous avons pu enfin avoir de la place dans un autre avion qui nous a conduit à Amsterdam. Ce retard à l’aéroport de Paris nous a fait manquer une grande partie de la cérémonie officiel d’ouverture avec banquet. A notre arrivée à l’aéroport d’Amsterdam, les organisateurs avaient prévu un stand d’accueil avec des banderoles de la conférence. Ainsi il nous était facile de nous orienter dès notre arrivée. Mais il fallait attendre quelques heures à l’aéroport l’arrivée d’autres délégations afin de prendre ensemble le même car pour nous rendre au lieu de la conférence qui était à plus de 100 km d’amsterdam.

2. Conférence de l’UMA à Dalfsen :

C’était le De Bron Conferentie Centrum de Dalfsen qui servait de cadre pour abriter cette huitième conférence quadriennale de l’UMA. Quelle ne fut notre joie de retrouver les Responsables de l’AWF ou l’UMA ainsi que les autres délégations qui avaient commencées à arriver au lieu de la conférence en ce jour 20 Avril 2004 de notre arrivé au Pays-Bas. Cette huitième conférence quadriennale avait pour thème principale : « Son dernier ordre est notre premier soucis ». Quarante-deux (42) des cinquante (50) pays membres ont pris part à cette conférence. Le nombre total des délégués était estimé à deux cent (200) délégués en provenance des différents continents du monde entier. L’Afrique était représentée par les délégations des pays suivants : Le Burkina Faso, le Congo Démocratique, la Côte d’Ivoire, le Gabon et le Mali. Certains délégués de l’Afrique n’ont pas pu faire le déplacement à cause des problèmes de visa qu’ils n’ont pu obtenir. Ces pays absents sont : L’Angola, le Congo Brazzaville, la Guinée Conakry, le Libéria, le Nigeria, la Sierra Léone et deux des sept délégués de la Côte d’Ivoire. Soulignons que les églises qui sont les plus concernées par cette conférence sont les églises de l’Alliance Chrétienne à travers le monde. Ces églises sont fondées de l’effort missionnaire de la société missionnaire canado-américaine. Cette Mission a été fondée en 1887 par le Dr. Albert Benjamin SIMPSON avec pour objectif principal d’apporter l’Evangile de Jésus-Christ aux peuples non-atteints à travers le monde. Cette mission depuis sa création a pu envoyer des missionnaires dans plus de cinquante pays à travers le monde pour y implanter des églises qui se sont organisées par la suite en églises nationales pour poursuivre la vision. Ces donc les responsables de ces églises nationales qui se rencontre chaque quatre ans pour fraterniser ensemble et s’encourager dans l’œuvre. La première conférence de ce genre à eu lieu en 1975 aux USA et se sont poursuivies chaque quatre ans. Voici les villes et les pays qui les ont abritées de cette date à nos jours :

En 1975 à Nyack aux USA,

En 1979 à Hong Kong,

En 1983 à Lima au Peru,

En 1987 à Minnesota aux USA,

En 1991 à Yamoussoukro en Côte d’Ivoire,

En 1995 à Séoul, en Corée de Sud,

En 2000 à Hong Kong en Chine, et

En 2004 à Amsterdam (précisément à Dalfsen) aux Pays-Bas.

J’ai eu le privilège d’être à la conférence de 2000 et celle de 2004.

Le Comité de l’UMA qui a été mis en place en 2000 à Hong Kong et qui a dirigé l’UMA et organiser la présente conférence quadriennale 2004 au Pays-Bas est ainsi composé :

Président : Dr. Arnold Cook, du Canada,

Trésorier : Dr. Gordon Siu, de Hong Kong,

Le Coordinateur pour l’Amérique Latine : Rév. Eladio Medina, de Chili,

Le Coordinateur pour l’Asie : Dr. Roger Lang, de l’Australie,

Le Coordinateur pour l’Afrique : Rév. Isaac Keïta de Côte d’Ivoire,

Le Coordinateur pour l’Europe : Rév. Arie Verduijn, des Pays-Bas,

Le Coordinateur pour l’Amérique du Nord : Rév. Carl McGarvey.

L’orateur principal de la présente quadriennal était le Dr. Ravi Zacharias du Canada. Il a abordé plusieurs sous-thèmes dont « comment transformer nos difficultés en opportunité » … Il y’a eu plusieurs autres intervenants qui ont intervenu en séance plénière ou en atelier. Parmi ces intervenants mentionnons le Rév. Gerhard De Toit du Canada qui a donné une série de messages sur la prière et le réveil, en nous invitant à toucher Dieu pour être à mesure de toucher les autres ; le Rév. Russel Browne de l’Australie qui a traité le sujet sur Saint-Esprit et Mission, en insistant sur le fait que le Saint-Esprit nous fait grandir dans notre caractère notamment par une vie de sanctification et de victoire ; le Rév. Isaac Keïta, Doyen de la FATEAC en Côte d’Ivoire, a traité le sujet sur la personne et le travail du Saint-Esprit, c’était une étude doctrinale permettant de ne pas se méprendre sur la personne et le travail du Saint-Esprit ; Mr. Robert Sanou du Burkina Faso a traité du sujet de développement et Mission, en partageant l’expérience des activités de développement de l’ACCEDES au Burkina Faso dont il est le Coordonnateur, il a insisté sur le fait que le développement fait partie de la grande commission et qu’il s’agit de travailler de manière à changer la vie des gens en prenant en compte leurs besoins tant physiques que spirituels pour avoir ainsi une vision holistique de l’homme. Il y’a eu d’autres intervenant qui sont venu partager leur expérience sur la mission comme l’Eglise en Chili, l’Eglise de la Côte d’Ivoire qui est handicapé par la crise que traverse son pays. Les réunions en ateliers étaient aussi édifiantes sur des sujets comme le ministère en milieu urbain, le ministère de ALMA International avec les couples, le ministère de littérature chrétienne etc. Le Dr. Arnold Cook du Canada et Président sortant de AWF a dirigé les rencontres des délégués réunie en Assemblée Générale pour examiner les différents rapports du bureau sortant, prendre les décisions sur la marche de l’organisation et élire le Président et le trésorier. J’ai eu le privilège comme à Hong Kong en 2000 d’être membre du comité de nomination pour proposer à l’Assemblée Générale pour approbation des noms au poste de Président et de Trésorier de l’UMA. L’Assemblée Générale a approuvé le rapport du Président sur les activités menées de 2000 à 2004. Nous notons que le Président de l’UMA pendant la période de son mandat, a participé à cinq conférences régionales et anniversaires d’Eglises nationales, participé à trois autres conférences annuelles d’Eglises nationales, organiser et présider quatre sessions de travail avec le Comité de l’UMA (une fois par an), visiter sept autres pays membres, examiner des confessions de foi des églises membres, délibération par correspondance (e-mail) avec les membres du comité et réponses aux questions des Eglises membres, initiation du rôle de l’UMA dans le travail de rassembler et interpréter les statistiques des Eglises nationales, etc. Soulignons que l’UMA compte 45 Eglises Nationales membres, trois nouveaux membres viennent de faire leur entrée, il y’a aussi des membres non-actifs qu’il faut ajouter au nombre et également des églises intéressées à devenir membres ou affiliées. Le rapport du trésorier a aussi été approuvé et le nouveau budget voté. L’Assemblée Générale a approuvé par vote les propositions du comité de nomination pour les deux postes à élire par l’AG. Ainsi le Rév. Arie Verduijn des Pays-Bas a été élu Président et Directeur Exécutif de l’UMA et le Rév. Wilson Kaan, du Canada a été élu Trésorier de l’UMA. Les Coordinateurs des cinq Régions, élus au niveau de leur région, viennent s’ajouter aux deux membres élu en Assemblée Générale pour former le Comité de l’UMA pour les quatre prochaines années. Pendant cette conférence la Région Afrique a eu l’occasion de se réunir en Assemblée Générale. A l’occasion chaque pays a présenté son rapport d’activités. C’était très édifiants d’entendre ce que le Seigneur fait dans les différents pays. Nous avons été fort édifiés par l’œuvre gigantesque accomplie au Congo Démocratique depuis l’implantation de l’Eglise de l’Alliance Chrétienne avec l’arrivée des premiers missionnaires de la Mission CMA dans ce pays en 1887 jusqu’à nos jours. Nous avons prié pour les pays absents où en difficultés, et avons reconduit le Rév. Isaac Keïta comme Coordinateur Région Afrique. Dans le programme de la conférence, était prévue une demi-journée de visite touristique aux Pays-Bas. A l’occasion je suis sorti avec le groupe qui est allé visiter le Camp de transit Westerbork. De la présentation faites de ce camp aux visiteurs, retenons quelques grandes lignes. Ce camp de concentration de transit a été créé par l’occupant allemand sous le régime Nazis qui en 1941 décide de déporter tous les Juifs des Pays-Bas. Ce camp de réfugiés de Westerbork est alors préparé afin de concentrer les Juifs en vue de cette déportation. C’est le 1er juillet 1942 que ce camp commence à servir de « Judendurchgangslager » (camp de transit destiné aux Juifs). Durant la guerre plus de 100.000 Juifs, mais aussi des centaines de Tsiganes et de résistants, ont été transportés au camps de Westerbork. La plupart n’y séjournait que quelques jours, tout au plus quelques semaines, avant d’être déporté vers les camps de l’Europe de l’Est. Les prisonniers n’avaient qu’un seul espoir : rester le plus longtemps possible à Westerbork, jusqu’à la libération. Mais malgré tout, la crainte de la déportation et la menace d’un camp de concentration inconnu étaient partout présents. Plus de 100.000 personnes ont été déportées de Westerbork par les 93 convois qui ont quittés ce camp. Le premier convoi est parti le 15 juillet 1942. Dès 1943, chaque semaine le mardi, un train formé de wagons de marchandises et chargé en moyenne de 1000 personnes prenait le départ. La destination était Auschwitz ou Sobitor. Quelquefois des trains sont aussi partis pour Bergen-Belsen et Theresienstadt. Le dernier transport a été celui du 13 septembre 1944. Quelques centaines de prisonniers sont restés à Westerbork. Le nazi déclare alors que les Pays-Bas sont « judenfrei » (libérés des Juifs). Moins de 1000 personnes ont survécu la guerre. Le reste a été soit exterminé dans les chambres à gaz, soit obligé d’accomplir des tâches inhumaines et certains ont été victimes d’expérience. 102.000 fois, une mère, un père, un fils, une fille, un frère, une sœur, un grand-père, une grand-mère, une tante, un oncle, un cousin, une cousine, un ami, une amie, ont été assassinés. Au centre de la province de Drenthe se trouve un endroit historique. C’est ici qu’on perpétue le souvenir de cent mille juifs néerlandais. Sur l’ancienne place d’appelée, 102.000 briques commémoratives : une brique pour chaque juif, tsigane ou résistant qui a été déporté et n’est pas revenu des camps de concentration. Des monuments rappellent aux visiteurs du camp ces pages noires de l’histoire. Au centre du camp de Westerbork se trouve le « Jerusalem Stone » (pierre de Jérusalem), hommage israélien aux victimes de l’holocauste. Quelle ne fut notre peine de visiter ce centre de transit, de voir des photos et des objets de l’époque, d’assister à une projection vidéo des scènes retraçant les événements de l’époque. C’est horrible ! En plus de cette visite du camp, nous avons pu admirer des villes et villages tout au long de notre parcours ainsi que des champs de culture et des fermes avec de jolie vaches. Cette conférence a été pleine de bons souvenir. Nous avons pu fraterniser ensemble avec d’autres responsables d’autres pays comme le Japon, la Corée, la France, les USA, le Canada, ceux d’Afrique, d’Israël, de la Palestine, d’Amérique Latine, d’Asie etc.

3. Le dernier jour de la conférence et séjour à Schijndel:

Le dernier jour de la conférence, le dimanche 25 Avril tôt le matin nous avons libéré le lieu de la conférence à Dalfsen et les cars devaient nous amener dans les différentes églises locales pour le culte. A l’occasion, j’ai eu le privilège d’apporter la parole de Dieu dans une des églises locales de la place. Précisément à Amstelveen où j’étais accompagné par la délégation Burkinabé et la délégation Gabonaise. Mon ami Peter van den Hoogenhof m’avait rejoint pour le culte dans cette église afin de pouvoir m’emmener chez lui à AK Schijndel après le culte. Quelle joie pour moi de revoir Peter qui m’avait déjà rendu visite en Janvier 2004. Après le culte nous avons été invité dans des familles pour le repas de midi. Ensuite nous avons été visiter la ville d’Amsterdam. Nous avons pu visiter la Gare Central, le Monument de Dam, la fête Foraine, Kalverstraat, certains des canaux de la ville. C’était bien de voir comment y circule les trams, les vélos, les bateaux pour traverser la lagune etc. C’est après cette visite touristique que Peter m’a conduit chez lui ou j’ai passé la nuit du 25 Avril. Le Lundi 26 Avril, j’ai pu faire la connaissance de son papa du nom de Piet (Pierre) une personne très âgée mais toujours solide. Peter m’a ensuite fait visiter son magasin la Boutique de Solidarité où il expose en vente des objets artistiques d’Afrique ou d’autres partie du monde pour aider ces gens des pays pauvres à écouler leurs produits et à lutter contre la pauvreté. Il m’a amené visiter certains sites touristiques de son village Schyndel et de sa région. Nous avons visité la rue principale de son village, la grande cathédrale de la place, le Centre de retraite des personnes âgées, le château qu’il dénomme le « Château de mon père » parce qu’il accompagnait très souvent là son père lorsque ce dernier était en activité. Nous avons visité l’écluse sur le canal où nous avons pu observer le passage de bateaux à travers l’écluse, visiter le fleuve « Aa » Abaye « Heeswÿk », une grande paroisse de la région, des places aménagées par le roi Wilem II Guilaume, etc. C’était beau toutes ces visites mais nous étions obligés de revenir à la maison pour nous préparer à nous rendre en Belgique où j’étais attendu pour l’après-midi du 26 en vue d’une réunion. Avec Peter nous avons aussi discuté de la collaboration avec le SERAC. Il est disposé à le faire à travers mes amis de Belgique, notamment à organiser des jeunes à venir sur place pour des vacances de travail d’appui sur nos chantiers…

II. Le séjour en Belgique :

1. Arrivée en Belgique et réunion avec le CA de SEL Projets :

Dans l’après-midi du lundi 26 Avril, mon ami Peter m’a conduit en Belgique où m’entendaient mes amis Giuseppe Pino et Nathalie FULCO qui devraient nous conduire à Wavre pour une réunion avec le Conseil d’Administration de SEL Projets asbl. Après plusieurs heures de parcours nous sommes enfin arrivé au lieu du rendez-vous fixé avec les FULCO. Quelle ne fut ma joie de les revoir après près de deux ans depuis mon dernier passage en Belgique en Octobre 2002. Après quelques accolades très amicales, nous sommes allés au lieu de la réunion au domicile de Yves GABEL, Président de SEL Projets, que j’étais aussi heureux de revoir. Lui qui nous avais visité au Burkina Faso en Août 2003. J’étais heureux de faire la connaissance de sa famille et des autres membres du Conseil d’Administration de SEL Projets, Gabel Line, Clairette Fontanne, M. Lechien, Paluku Musuvaho, Sheila Jonas et Jacquot de Smidt qui est le Directeur de SEL Projets. Nous avons passé de très bons moments ensemble à échanger sur les activités et projets du SERAC pu partager un repas ensemble. Les membres ont écouté avec beaucoup d’intérêt la présentation des activités du SERAC et parler de nos projets. Un protocole de collaboration existe déjà entre le SERAC et SEL Projets asbl depuis 2003 dans le domaine de la santé notamment par l’envoie de médicaments pour l’approvisionnement des dépôts pharmaceutiques du SERAC à Bobo-Dioulasso. Au cours de cette réunion nous avons examiné la possibilité d’élargir le champ de collaboration sur certaines des autres activités du SERAC. Ce fut une très belle réunion où les partenaires se sont montrés très intéressés par les activités du SERAC et ont fait des recommandations allant dans le sens de leur promotion auprès des églises en Belgique et autres personnes intéressées. Après la présentation de nos activités et du repas fraternel, nous avons laissé les membres du CA de SEL Projets poursuivre leur réunion car ils avaient d’autres points à leur ordre du jour, et mon ami Peter des Pays-Bas me confiait à mes amis de Belgique pour se retourner chez lui aux Pays-Bas après s’être créé quelques connaissances et des liens pour l’avenir. Il faut dire que Peter avait déjà beaucoup de contacts en Belgique et y vient très souvent chez ses amis. J’ai dit un au revoir très amical à Peter et le remercier pour sa gentillesse et sa disponibilité. En effet non seulement Peter van den Hoogenhof m’a bien reçu chez lui, mais aussi en plus du fait qu’il est venu me chercher à Amstelveen pour m’emmener chez lui à Schijndel, il s’est proposer volontiers pour m’accompagner de chez lui jusque chez mes amis et partenaires de Belgique à Wavre. Quel dévouement ! Que Dieu bénisse cet ami pour tout ce dévouement dont il a fait preuve pour faciliter mon séjour chez lui et mon arrivé en Belgique. J’ai constaté le même dévouement de la part de mes amis de Belgique.

2. Arrivée à Ronquières :

Après nous être séparés de Peter, Giuseppe Pino et Nathalie FULCO avec leur enfant Joshua, m’ont embarqué dans leur voiture pour m’emmener chez eux à Ronquières où ils avaient déjà aménagé une chambre pour moi. Nous avons durant une bonne partie de la soirée échangées les nouvelles de nos familles respectives et de nos différents ministères et vie d’églises. Nous avons aussi échangé sur le programme pendant mon séjour en Belgique particulièrement pendant la période où je serai chez eux. C’était un très beau programme dont je connaissais déjà les grandes lignes avant mon arrivée. Nous avons donc pu discuter de certains petits points du programme avant d’aller nous reposer pour la nuit.

3. Visite à Liège :

Le 27/04/04 mes amis Pino et Nathalie n’ont accompagné chez Lazlo et Monique KUPA à Liège. Je rencontrais Monique pour la 3e fois d’abord pour la première fois lors de la conférence de l’AEA (l’Association des Evangéliques d’Afrique) tenue à Ouagadougou en novembre/décembre 2001, ensuite à Villefranche en France lors de mon passage et de ma participation à CIJEM 2002 à Villefranche en Novembre 2002. Quelle ne fut notre joie de nous revoir de nouveau et d’échanger sur nos différents ministères. Je fus aussi très heureux de faire la connaissance de Lazlo son mari avec qui j’ai eu l’occasion d’échanger sur son ministère d’éducateur en tant qu’Aumônier protestant dans les écoles à Liège. Monique m’a aussi mis en contact par téléphone avec le Responsable de l’Association Internationale des Ecoles Chrétiennes Francophones (ACSI-Francophonie), M. Daniel NEUHAUS qui réside en France, avec qui j’ai pu échanger au téléphone pendant plusieurs minutes. Nous avons ébauché des possibilités de collaboration entre son organisation et la nôtre. Nous avons échangé les contacts pour approfondir plus tard la question. J’ai eu aussi l’occasion de visionner une cassette vidéo sur les activités de ACSI-Francophonie que Lazlo a bien voulu me présenter avant que je ne communique avec Daniel NEUHAUS au téléphone. C’est merveilleux de voir l’impact positif que fait les écoles chrétiennes sur la vie et l’avenir des enfants qui les fréquentent. C’est émouvant d’entendre les différents témoignages. Après cette visite nous sommes revenus à Ronquières où habitent mes amis la famille FULCO qui m’a hébergé pour une bonne partie de mon séjour en Belgique.

4. Visite aux ELB et à Solidarité Protestante :

Dans la journée du 28 Avril 2004 Pino et Nathalie FULCO m’ont amené pour visiter les Edition de Littératures Bibliques (ELB) où j’ai eu la joie de rencontrer Mary Anne MILLER qui n’était pas là pendant mon passage en 2002. Elle était très heureuse que cette fois-ci nous puissions nous rencontrer. Elle nous a présenté ses collaborateurs et faire visiter la maison d’édition. Elle a aussi autorisé que nous puissions faire une petite présentation des activités du SERAC aux membres du personnel. J’ai eu la joie de faire cette présentation avec photos à l’appui. Ils étaient tous contents de savoir un peu plus sur les activités du SERAC. Ensuite nous sommes allez à Bruxelles aux bureaux de Solidarité Protestante où j’avais un rendez-vous avec Eric JEHIN, Secrétaire Exécutif de Solidarité Protestante. J’avais déjà des contacts avec cette organisation par les écrits, notamment les e-mails, depuis déjà quelques années. Mais c’était pour moi la première fois que je visitais ses bureaux et prenais directement contact avec ses responsables pour discuter des pistes de collaboration entre le SERAC et Solidarité Protestante. Nathalie connaissait déjà l’épouse de Eric et cela a été d’un grand avantage pour nos moments d’échanges. Eric a pu visionner le CD vidéo du documentaire de présentation du SERAC. Il nous a aussi présenter le travail de Solidarité Protestante et ses méthodes d’intervention. Il a souhaité que nous tenions compte de ces principes dans la rédaction des projets à soumettre à Solidarité Protestante. C’était une rencontre très positive qui nous a permis d’approfondir nos contacts avec cette organisation qui pourrait devenir un des partenaires du SERAC à l’avenir.

5. Visite à Nivelles et à Waterloo :

Le 29 Avril avec mes hôtes, nous sommes allez rendre visite à la famille du Pasteur Inkale et Laura BOKUNGU à Nivelle. Quelle joie de rencontrer ce Pasteur et son épouse très sympa. J’avais déjà pu faire la connaissance de Laura et des enfants en Octobre 2002 lors de mon passage en Belgique où j’avais prêché à leur église à Nivelle au moment où le Pasteur BOKUNGU était en déplacement au Canada. Nous sommes restés en contact par e-mail et partageons les nouvelles et les sujets de prière en attendant un jour de nous rencontrer. Ce jour était arrivé ; car voilà que ce 29 du mois d’Avril 2004 je suis reçu par le Pasteur BOKUNGU chez lui à la maison. Nous étions très heureux de nous rencontrer. Heureux aussi de revoir Laura et les enfants dont j’avais beaucoup apprécier le dévouement à l’œuvre du Seigneur lors de mon passage en 2002 à leur église à Nivelle. Laura est une tante à Nathalie. Nous avons passé de bons moments de conversation pour échanger les nouvelles de nos familles et partager nos expériences du ministère. Nous avons aussi pu faire visionner le documentaire de présentation des activités du SERAC à Papa et Maman BOKUNGU qui étaient contant de connaître d’avantage notre ministère au Burkina Faso tout en nous assurant de leur soutien dans la prière. Le lendemain j’étais programmé pour apporter le message de la Parole de Dieu à l’Eglise du Pasteur BOKUNGU à Nivelle. Mais avant, dans la soirée de ce jeudi 29 Avril, j’étais l’invité de la famille du Pasteur Joël et Sissy TUNGA à Waterloo. Pino, Nathalie et Joshua m’ont conduit chez ce Pasteur et son épouse que j’avais aussi pu connaître en Octobre 2002 lors de ma première visite en Belgique. Nous avons soupé ensemble un repas africain que ce couple congolais d’origine avait préparé pour me recevoir. C’était très délicieux. Nous avons ensuite échangé les nouvelles avec beaucoup de témoignages. C’était une très belle soirée non seulement pour nous adultes, mais aussi pour Joshua qui pouvait bien s’amuser avec les enfants de la famille TUNGA. Au moment de rentrer Joshua avait du mal à se séparer de son ami Sam. Le Vendredi 30 Avril 2004 à 19h 30 j’étais l’invité de l’Eglise du Réveil de Nivelle pour y apporter la Parole de Dieu. C’était une réunion d’édification à l’Eglise dirigée par le Pasteur BOKUNGU. Pino et Nathalie qui m’y ont conduit, étaient aussi invités à diriger les moments de louange. Soulignons que Pino et Nathalie sont de véritables musiciens qui chantent à la gloire de notre Dieu de très merveilleux chants. La rencontre était présidée par le Pasteur BOKUNGU Inkale qui après les moments de louange m’a présenté à son assemblée avant de me céder la place pour donner le message sur la mission. Le message fut suivi de questions qui m’ont permis de faire une présentation de mon ministère et des activités du SERAC. Les membres de cette église ont manifesté beaucoup d’intérêt pour la mission. Nous avons pu prendre ensemble du café à la fin du culte pour continuer les échanges. J’ai pu échanger avec un Pasteur Australien d’origine Congolaise qui travaille aussi en Nouvelle Zélande. Ce Pasteur du nom de Olivier KASHEMWA était de passage en Belgique et avait été invité par le Pasteur BOKUNGU pour venir prendre part à la soirée pour pouvoir faire connaissance avec moi. Il était entrain de faire pour la deuxième fois le tour du monde. C’était bien d’échanger avec ce Pasteur qui a des talents d’évangéliste. J’ai aussi eu l’occasion de m’entretenir avec un couple à qui j’ai pu donner des conseils et prier avec eux. Ce fut une soirée bien bénie par le Seigneur Jésus-Christ.

6. Visite à Anvers et à Ottignies :

Le Samedi 1er Mai 2004 nous avions rendez-vous à Anvers où mon ami Marc De Boeck connu sous le nom Booker nous attendait. Il voulait me présenter à un de ses amis, un Chevalier de la région. Ce dernier a eu des empêchements de dernière minutes. Avec mes amis de Ronquières, nous nous sommes rendu à Anvers. Quelle joie pour moi de revoir Booker. Il avait fait le déplacement pour venir m’écouter prêcher à Nivelle en Octobre 2002. Nous sommes restés en contacts par e-mails. Maintenant nous avons l’occasion de nous revoir. Booker qui est un motar chrétien a saisi l’occasion pour nous amener à une grande rencontre des chrétiens de la région qui se tenait à Alpheüsdal à Berchem à Anvers. Plus de mille participants à cette rencontre. Trois services avaient lieu auxquels les chrétiens de la région participaient en fonction de leurs convenances. La chorale Shalom des juifs messianiques est venue de Bruxelles présenter de très beaux chants. C’était merveilleux d’écouter cette chorale chanter en Hébreux et témoigner de Jésus-Christ le prince de la paix. Nous avons aussi pu avoir un moment pour visiter les différents stands et aussi d’échanger avec Booker. Après cette belle journée passée au pied du Seigneur, nous avions dit au revoir à notre ami Booker pour revenir à Ronquières tout en nous donnant rendez-vous pour le lendemain dimanche à Wavre à l’église de Bierges où Booker a promis de venir faire le culte avec nous et m’écouter prêcher. Mais avant, nous devions nous préparer pour aller répondre à l’invitation du Pasteur Paluku et Masika MUSUVAHO qui nous attendait pour 18 h30 à Ottignies. A notre arrivée nous avons été bien reçu. Ce couple congolais d’origine nous ont préparé un délicieux repas africain que nous avons eu la joie de partager avec leur famille de cinq enfants aux côtés de papi et mamie. Ce furent de bons moments d’échanges autour du repas. Des pistes pour la présentation des projets du SERAC ont été mentionnés, pistes que Nathalie et Pino nos représentants en Belgique devront prospecter. Soulignons que Paluku est théologien et auteur de plusieurs livres dont la dédicace de l’un était prévu à l’Eglise de l’Arche à Bruxelles. C’est bien d’écouter ce couple et de voir jaillir en eux un amour profond pour le Seigneur Jésus-Christ et son œuvre. Paluku est aussi membre du Conseil d’Administration de SEL Projets asbl. Ce fut une belle soirée passée avec cette famille que je rencontrais pour la deuxième fois. J’y étais déjà reçu en Octobre 2002 pendant mon passage en Belgique. C’est de nouveau avec beaucoup de joie que nous nous retrouvons de nouveau. Ils ont de très beaux enfants dont 2 garçons et 3 filles qui occupent bien ce couple, mais aussi leur apportent beaucoup de bonheur.

7. Culte à Bierges :

Le Dimanche 2 mai 2004, j’étais l’invité de l’Eglise Protestante Evangélique de Bierges où je devais apporter la Parole de Dieu. Le Pasteur Yves GABEL, Pasteur de cette église était absent ce dimanche là ; car il avait fait un déplacement sur la France. Mes amis Pino et Nathalie m’ont conduit à cette église qu’ils fréquentent eux-mêmes. Ce fut un merveilleux culte. Pino et Nathalie formaient avec d’autres membres de la communauté une belle équipe musicale qui a fait de très belles prestations à la gloire de Jésus-Christ notre Seigneur. Ensuite le dirigeant du culte a demandé à Pino de me présenter à l’assemblée avant de me céder la chaire pour donner le message. J’ai parlé de la foi qui nous permet de relier nos faiblesses, nos besoins, nos impossibilités … à Dieu. J’ai eu la joie de voir mon ami motar chrétien, Booker, venir d’Anvers pour participer à ce culte où j’apportais le message. En 2002, il était déjà venu m’écouter à l’Eglise du Réveil à Nivelle un dimanche du mois d’octobre où je prêchais dans cette église. J’étais de nouveau très encouragé par sa venue à l’Eglise de Bierges pour faire le culte avec nous à l’occasion de mon passage dans cette église. Après le culte nous avons eu quelques moments d’échanges avec les membres de l’église tout en prenant un rafraîchissement qu’avait préparer Nathalie. Puis nous avons tenu dans une salle annexe une réunion de présentation des activités du SERAC à un groupe de personnes intéressées de savoir d’avantages sur nos activités. Parmi ceux-ci, il y’avait le responsable de la jeunesse de l’église, Yann GABEL et son épouse Rébecca, et bien d’autres personnes aussi. J’ai donc eu la joie de leur faire une présentation des activités du SERAC. Les participants étaient très touchés et intéressés de faire connaître les besoins du SERAC autour d’eux. Notre ami d’Anvers y a pris part aussi et au cours des échanges il a apporté des suggestions très pertinentes qui peuvent permettre de faire connaître les activités du SERAC aux membres des différentes églises en Belgique et les amener à apporter leur soutien au SERAC. Nathalie et Pino nos Représentants en Belgique ont bien pris note de ces suggestions pour en tenir compte dans leurs activités de promotion des activités du SERAC en Belgique dans le cadre de medicaserac qu’ils ont mis sur pied au sein de SEL Projets asbl. Yann était aussi bien intéressé à faire intéresser les jeunes à la mission à travers le SERAC. Yann avait même souhaité que je vienne intervenir lors d’une des réunions de la jeunesse de l’église en cours de semaine pour les sensibiliser sur les besoins en Afrique. Mais mon programme de la semaine était déjà bien chargé qui nécessitait d’autres arrangements pour me permettre de venir leur parler. Cela n’a pas pu être possible. Mais j’ai été bien réconforté de voir un noyau de cette église être de cœur avec nous pour prier pour la réalisation des activités du SERAC au Burkina Faso.

8. Fin du séjour à Ronquières et début du séjour à Louvain-La-Neuve :

La matinée du lundi 03 Mai 2004 était beaucoup plus relaxe qui m’a permis de me consacrer à la prière, puis à la lecture et à l’envoie de e-mails et à la préparation de certains documents à l’informatique. Pendant mon séjour chez mes amis à Ronquières j’avais l’avantage d’avoir accès à l’Internet chez eux à la maison c’était une bénédiction en plus d’autres bons soins dont ils m’ont entouré durant tout mon séjour chez eux. J’ai aussi vue qu’ils ont pu collecter beaucoup de médicaments de spécialités et n’entendre que des moyens financiers pour faire l’expédition afin d’approvisionner les deux dépôts du SERAC au Burkina Faso. J’ai prié fort que Dieu ouvre les portes pour pouvoir aux moyens financiers utiles à l’expédition de ces médicaments qui apporteront un grand soulagement aux malades qui ont très peu de moyens financiers pour se prendre en charge. Le soir du ce lundi 3 Mai, mon séjour prenait fin chez eux à Ronquières et devait se poursuivre avec un autre ami de Wavre, le Pasteur Emile CARP qui avait prévu de me loger à Louvain-La-Neuve dans une famille Congolaise membre d’une des communautés de Louvain-La-Neuve, deuxième communautés dont Emile CARP a aussi la charge en plus de celle de Wavre. Mes amis de Ronquières m’ont donc conduit à Louvain-La-Neuve chez Jacques et Myphie EMINA dans la cité Universitaire de Louvain-La-Neuve pour un séjour de quatre jours et devraient revenir me chercher le Vendredi 7 Mai pour le Week-end en d’église à la mer. Joshua leur fils de trois ans qui s’était déjà bien habitué à moi, était bien mécontent que je reste à Louvain-La-Neuve. Mes amis sont repartis et mon séjour commençait ainsi dans cette famille congolaise que je rencontrais pour la première fois. C’est vrai que j’avais déjà intervenu dans leur église en 2002 lors de mon passage en Belgique, mais mon passage était si court que je n’ai pas eu l’occasion de faire connaissance avec les membres de cette église où le Pasteur Emile CARP m’avait programmé un soir pour donner le message. Jacques et Myphie n’étaient pas là ce soir-là à l’église. Jacques et Myphie sont un jeune couple. Ils ont deux enfants du nom de Jamy et de Jérémie. Jacques est étudiant de 3e cycle à l’Université Catholique de Louvain et prépare son doctorat en démographie. Cette famille m’a accueilli aussi avec beaucoup de joie. J’étais de mon côté aussi très heureux de faire de nouvelles connaissances et de créer une nouvelle amitié avec ce couple qui me reçoit chez lui. Le Pasteur Emile CARP qui a arrangé cette hospitalité africaine pour moi, a téléphoné pour s’assurer que j’étais bien arrivé et il m’a communiqué déjà brièvement le programme qu’il prévoyait pour mon séjour. Après les moments d’échanges des nouvelles nous nous sommes reposés pour la nuit pour attendre le lendemain pour commencer un nouveau programme avec le Pasteur Emile CARP que je connaissais déjà et qui nous a déjà rendu visite au Burkina Faso en 2002 et qui m’a aussi déjà reçu chez lui à Wavre lors de mon passage en Belgique en Octobre 2002.

9. Activités Pastorales à Louvain-La-Neuve et à Wavre :

La journée du 4 Mai 2004 a été bien riche en activités avec le Pasteur Emile CARP qui m’a rejoint à Louvain-La-Neuve à 10h. Nous avons d’abord été pour visiter la Cité Universitaire Catholique de Louvain qui compte plus de 14.000 étudiants. C’est une très grande Université de l’Etat Belge en langue française qui existe depuis les années 1475. Après nous sommes allés rendre visite à une personne âgée dans une ville voisine. Il s’agis de Maman Lebeau, membre de l’Eglise Protestante de Wavre que dirige le Pasteur Emile CARP. Quelle ne fut sa joie de nous accueillir chez elle. Malgré ses difficultés de marcher, cette femme de 86 ans s’est lever pour nous servir. Elle n’arrive plus à se déplacer pour aller à l’Eglise. Des visites pastorales lui apportent un réel bien spirituel. Il y’a eu un temps d’échanges sur la vie en générale, sur son état de santé, sur des sujets d’édification chrétienne et nous avons terminé par un temps de prière avant de prendre congé d’elle en la laissant toute heureuse, car réconfortée par cette visite pastorale. Dans la soirée, j’ai aussi accompagné le Pasteur Emile CARP pour une visite de préparation au baptême auprès d’une étudiante du nom de Christelle. Freddy un des responsables de l’église de Louvain-La-Neuve qui prépare aussi une thèse de doctorat était au rendez-vous pour nous y introduire. Ce furent de très beaux moments passés avec cette étudiante qui était nouvellement convertie et avait besoin d’être fortifiée dans sa foi. Nous lui avons donné des conseils et l’exhorter dans le Seigneur Jésus-Christ. Nous avions prié avec elle avant de nous séparer. Le mercredi 5 mai, ce fut une journée où j’ai partagé le ministère du Pasteur Emile CARP notamment les visites effectuées auprès d’une diaconesse de son église, puis nous avons passé confirmer le rendez-vous de ma visite dans la famille du Pasteur TSHIYOYO. Dans l’après-midi nous avons rendu visite à Wavre à une famille congolaise endeuillée dont l’épouse venait de perdre deux membres de sa famille au Congo Démocratique en moins de deux semaines et sa maman était aussi malade au pays. Cette femme était très inquiète et avait vraiment besoin d’un soutien moral et spirituel. Elle avait aussi besoin que l’on prie pour la guérison de sa maman. Nous y avons trouvé le Pasteur Gabriel CASIN venue de Bruxelles encourager cette famille. Ensemble nous avons passé un moment dans la prière pour cette famille endeuillée et pour la guérison de la maman au Congo Démocratique. Nous sommes ensuite allez à Louvain-La-Neuve où le Pasteur Emile CARP avait un rendez-vous avec une étudiante congolaise en première année universitaire d’étude en communication. Cette sœur en Christ passait par des moments de dépression. Dieu merci, au moment où nous arrivions, nous l’avons trouvé assez forte et confiante dans le Seigneur Jésus-Christ. Nous avons pu lui prodiguer des conseils, lui donner des exhortations bibliques et priez avec elle. Nous avons passé une partie de cette journée avec la famille du Pasteur Emile CARP, notamment en partageant ensemble le repas de midi à leur domicile à l’Eglise de Wavre. Monique son épouse et deux de leur trois enfants, Julien et Christelle étaient à la maison mais Sara était allée à une sortie de détente scolaire. Nous avons pu échanger les nouvelles de nos différents ministères et familles. Emile et Monique ont pu aussi visionner le documentaire en cassette vidéo de présentation de notre ministère au Burkina Faso. C’était bien pour moi de revoir cette famille qui m’avait déjà reçu en 2002. Cette année pour des raisons de santé de Monique, ils avaient plutôt opté que je sois reçu par une autre famille de leur église de Louvain-La-Neuve. Le soir de ce mercredi 5 Mai 2004 j’ai aussi pu participer à une rencontre débat à l’Eglise Protestante de Wavre, que le Pasteur Emile CARP en collaboration avec d’autres personnes avait organisée pour discuter autour du film « La passion du Christ » film qui fait la chronique des journaux et que millier de personnes vont voir dans les grandes salles de cinéma. Ce film du réalisateur MEL Gibson qui passionne même les plus indifférents. Une quarantaine de personnes, protestants et catholiques, ont pris part à cette rencontre. Un Curé du nom de Christian était présent et figurait parmi les trois intervenants du débat dont le Pasteur Emile CARP et M. Christophe Bolonne qui est un étudiant en théologie à Bruxelles. Sous la conduite d’un modérateur ces trois intervenants ont donné tour à tour chacun son point de vue sur le Film qui met un accent particulier sur la souffrance de Jésus-Christ que sur les autres aspects de sa vie terrestre qui n’y apparaît presque pas. Les intervenants pensent que la souffrance du Christ y est démontrée de manière exagérée. Christophe Bolonne qui a fait une recherche plus poussée sur le sujet a donné une réflexion sur les sources de l’auteur du Films. Il dit que MEL Gibson s’est inspiré du livre de Anne Catherine Emmerich dont le titre est : « La douloureuse passion de notre Seigneur Jésus-Christ ». Il dit que tous les détails de ce film de MEL Gibson « La passion du Christ » sont tirés de ce livre qui va même plus loin dans l’exagération des souffrances de Jésus-Christ telles que vue en vision par cette femme qui était d’ailleurs illettrée et dont le livre a été écrit par quelqu’un d’autre qui était à son chevet aux moments de ses transes, un certain Clément qui écrivait les visions que Anne Catherine Emmerich communiquait dans un état d’inconscience. Il dit que l’Eglise Catholique n’a pas donné son approbation au livre de Anne Catherine Emmerich « La douloureuse passion de notre Seigneur Jésus-Christ ». Après les différents intervenants, les débats ont été ouverts et les participants ont eu l’occasion de dire leur impression positives et négatives sur ce film-là « La passion de Christ ». Nous retenons que les participants ont noté plus de côtés négatifs que positifs dans le film. Entre autre la souffrance exagérée de Jésus-Christ qui fait de Dieu un assoiffé de sang, la présence de beaucoup de détails qui ne se trouvent pas dans les Evangiles, l’absence de la langue grecque qui a été occulté en faveur du latin dans lequel on fait parler Jésus et Pilate comme si on voulait faire de Jésus quelqu’un qui n’est pas Juif, l’antisémitisme que pourrait engendrer ce film qui pourtant n’est pas fait dans cet objectif… Cette rencontre était très bien et les débats ont permis d’éclairer plus d’un sur ce film qui est beaucoup projeté actuellement en Belgique mais aussi dans beaucoup d’autres pays. Il n’en demeure pas moins que ce film touche les cœurs de plusieurs personnes qui disent être plus rapproché de leur Seigneur Jésus-Christ après avoir vue ce film comme le disait une participante de la rencontre ce soir-là. Ce qui est cas-même un côté positif du film. Le Jeudi 6 mai dans la matinée, j’ai pu faire seul des visites dans la cité universitaire qui est toute une ville, aller voir certains étudiants dans certaines des facultés, leur bureau de préparation de thèse de doctorat, notamment Freddy KALALA de la Faculté de Gestion et Jacques EMINA de la Faculté de Démographie. J’ai aussi pu faire mes courriers électroniques. Emile CARP m’a rejoint à midi pour que nous allions partager un repas dans le restaurant universitaire. A l’occasion nous avons pu nous entretenir de la collaboration avec lui dans le cadre des projets de constructions d’églises et de logements de pasteurs. Ce fut une rencontre très concluante. Puis nous sommes revenus à la Faculté de Démographie pour soutenir notre sœur en Christ, étudiante burkinabé, Mme GNOUMOU TIOMBIANO Bilampoa, qui faisait la soutenance de sa thèse de DEA en démographie sur le sujet suivant : « Rupture d’unions au Burkina Faso ». Ce fut une très belle présentation qui a pris en compte le divorce, le remariage et le veuvage. Le Jury en était très satisfait et même avant de se retirer pour délibérer il lui adressait d’abondantes félicitations et tout juste quelques observations et suggestions d’amélioration. Après s’être retiré pour délibérer, le Jury l’appela pour lui communiquer le résultat. Puis nous avons été invité par le Jury à lui adresser nos félicitations. Pour le DEA la proclamation des résultats n’est pas public mais communiqué directement à l’intéressé. Plusieurs étudiants africains de plusieurs nationalités étaient venus pour soutenir notre sœur en Christ pour les uns, compatriote d’Afrique et amie pour la plupart, et compatriote Burkinabé pour d’autres, Mme GNOUMOU née TIOMBIANO Bilampoa. Plus d’une vingtaine de personnes dont deux autres Burkinabé de la région de Banfora, Monsieur SOURA et Monsieur SIRIMA que j’ai eu la joie de rencontrer à l’occasion, eux aussi inscrit en Faculté de Démographie pour la première année de DEA. C’était une véritable solidarité africaine autour de cette sœur. C’était très encourageant pour elle de ne pas se sentir seule à sa soutenance. Cette rencontre de soutenance s’est terminée autour d’un Cocktail. Le soir, j’ai partagé la Parole de Dieu à la cellule de prière qui se tient dans la famille de Jacques et Myphie EMINA où j’étais déjà hébergé depuis le lundi 03 Mai au soir. Cette cellule était composée à 100% d’étudiants africains ce jour-là. Environ une dizaine de personnes dont la majorité préparait des examens, des mémoires ou des thèses à défendre. J’ai apporté la Parole sur le sujet de la foi, l’espérance et l’amour basé sur le texte de 1 Corinthiens 13 :13 vue en relation avec le texte de Marc 5 :25-34. Après les moments d’exhortation nous avons passé un temps dans la prière pour les sujets que les uns et les autres avaient à cœur. J’ai de nouveau eu l’occasion de rencontrer ma compatriote Mme GNOUMOU Bilampoa à la cellule de prière le soir. Nous avons pu échanger à la fin de la réunion. J’ai été aussi encouragé d’y voir Youyou, l’épouse d’un pasteur congolais qui est en première année de préparation de doctorat en économie. Son mari va la rejoindre bientôt pour le reste du temps.

10. Visite à un couple ami à Louvain-La-Neuve :

Le Vendredi 7 Mai 2004, le Pasteur Samuel TSHIYOYO est venu me chercher pour me conduire chez lui pour la journée. Il est un Pasteur Congolais qui prépare son doctorat en théologie. J’ai fait sa connaissance en 2002 lors de mon premier passage en Belgique. J’étais très heureux de le revoir et de revoir sa famille. Avant d’aller chez lui, il m’a conduit pour aller faire un tour dans la cité universitaire pour visiter certains étudiants chrétiens. Quelle ne fut ma joie de rencontrer une autre compatriote burkinabé et sœur en Christ du nom de Mme MILLOGO née SANOU Marie Hyreine qui vient de la même région que moi au Burkina Faso et avons une langue maternelle commune qu’est le bobo. Nous avons eu la joie de parler en langue bobo à des milliers de kilomètres de chez nous. Elle était aussi avec une autre étudiante burkinabé, Mme OUEDRAOGO. Marie Hyreine était visiblement très heureuse de me rencontrer. Elle disait que c’est une journée bénie pour elle. Elle prépare une Maîtrise en économie. Elle a aussi été élue Responsable des étudiants étrangers des cinq continents à l’Université Catholique de Louvain. Elle m’a demandé les nouvelles du pays et de certaines de ces connaissances que je connaissais à Bobo-Dioulasso. Avant de nous séparer, elle a demandé que je puisse me souvenir d’elle dans mes prières. Après ces visites à la cité universitaire, le Pasteur TSHIYOYO m’a conduit chez lui à la maison où nous attendait son épouse Léontine. Quelle ne fut ma joie de la revoir. Elle nous a préparé un très bon repas africain que j’ai mangé avec beaucoup de plaisir. Nous avons échangé sur nos différents ministères. Regardé la cassette vidéo de présentation de notre ministère au Burkina Faso avec les activités que nous faisons dans le cadre du SERAC et une autre cassette vidéo sur la conférence de l’UPFAC tenue au Burkina Faso en Août 2002 qui a rassemblée plus de 500 femmes venues de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Mali et du Burkina Faso. Il faut dire que l’œuvre au Burkina Faso intéresse beaucoup ce couple qui a déjà d’autres amis dans ce pays. En effet ils ont étudié à la Faculté de théologie de Bangui ensemble avec le Pasteur Siaka et Claire TRAORE du Burkina Faso où ils ont ensemble obtenu la maîtrise en théologie. Ainsi le Burkina Faso devient un des pays qu’ils aiment sans avoir encore été là-bas. Le voyage pour le Burkina Faso reste pour eux un projet qu’ils souhaitent voir se réaliser notamment dans le cadre d’un ministère à accomplir par exemple au niveau de l’enseignement dans une école biblique. Nous en avons discuté ensemble. Nous avons prié ensemble pour nos ministères et nos familles. Entre temps les enfants étaient de retour de l’école. La première fille était déjà là à mon arrivé. Ce fut une grande joie pour moi de revoir tous les enfants de Samuel et Léontine TSHIYOYO. Ils en ont quatre, Rolly Monique, Jonathan Moïse, Fidélité Véronique et Rodrigue. Ce fut une très belle journée pleine de bon souvenir. Ensuite ils m’ont déposé dans la famille de Jacques et Myphie EMINA où devais venir me chercher ce soir même du vendredi 7 Mai, mes amis de Ronquières pour m’emmener avec eux au week-end d’église à la mer du Nord. J’ai eu le temps de faire ma valise et d’échanger encore un peu de temps avec mes nouveaux amis et hôtes Jacques et Myphie, de pouvoir les remercier pour leur accueil et leur gentillesse et de leur dire au revoir.

11. Week-end d’Eglise à la Mer du Nord :

Le vendredi 7 mai 2004 peu après 18 heures Pino et Nathalie sont arrivés pour me chercher et nous sommes ainsi partis pour la retraite du week-end d’église de l’Eglise Evangélique Protestante de Bierges. Après plus de deux heures de parcours sous la pluie, nous sommes arrivés enfin, au lieu de la rencontre dans un camp près de la mer du Nord, dans un campement appelé Vasseslag qui dépend de la ville de De Haam. Plus de 70 personnes sont venus à ce camp d’église. Le Pasteur Yves GABEL et son épouse Line étaient de retour de la France et étaient à ce camp qu’ils organisaient avec leur église dont ils sont le Pasteur. Nous avons été installé dans nos chambres et je partageais ma chambre avec trois autres personnes. Pour cette première soirée, il y’a eu une très belle animation musicale faite par un groupe musicale composé de deux couples, dont Pino et Nathalie FULCO et Yann et Rebecca GABEL. Le Pasteur Yves GABEL a introduit la soirée par une courte exhortation basée sur l’amour. Il dit que seul l’amour sauve. L’amour chrétien n’est pas un vain mot. L’amour chrétien doit se traduire en des actes concrètes. L’amour chrétien est une activité… Il a terminé la soirée en présentant le reste du programme du week-end d’église où j’ai été mis en honneur avec deux interventions. Le Samedi pour présenter les activités du SERAC et le dimanche pour apporter le message de la Parole de Dieu. Nous sommes allés pour nous reposer pour la nuit et attendre le lendemain pour continuer le programme. Le Samedi 08 Mai 2004, dans la matinée, l’occasion m’a été donné de partager les besoins et projets du SERAC au Burkina Faso. Nous avons d’abord fait une projection du documentaire du SERAC sur CD vidéo suivi de commentaires. Après cette présentation, il y’a eu un moment consacré à des échanges sur la question. Des débats pour voir comment les gens peuvent s’impliquer et se sentir concernés. Ce fut de très bons moments où les membres de l’Eglise présents à ce camp, ont été très sensible à cette présentation et se sont véritablement sentis concernés. Il y a eu beaucoup de questions et des propositions pour l’implication des uns et des autres au soutien de l’œuvre au Burkina Faso à travers le SERAC par le canal de SEL Projets pour certains projets. Vue que SEL Projets ne finance pas des constructions, l’Eglise s’est engagé à participer directement à la réalisation du projet de dispensaire du SERAC à Bobo-Dioulasso. Certaines personnes notamment les jeunes de l’église sont prêts à s’organiser pour venir sur place pour aider à la construction du Dispensaire. Dans l’après-midi, les campeurs sont allés faire une promenade à la mer du Nord et faire des jeux de recherches préparées à l’avance avec des objets cachés avec des questions que chaque groupe doit retrouver et répondre au fur et à mesure aux questions et cacher de nouveau à la même place les objets avant de continuer… Ce fut un très beau après-midi, avec du soleil, une promenade dans le bois vers et à la plage. Au retour au camp, ce fut le tour de Nathalie FULCO de faire une présentation sur les maladies en Afrique. Cette présentation fut précédé par la projection d’une cassette vidéo de SEL. Les gens ont été très attentif à cette présentation. Dans la soirée c’était la fête avec des jeux et des concours entre quatre groupes formés pour la circonstance. Ce fut une très belle soirée. Le dimanche 9 Mai 2004, l’occasion m’a été donné pendant le culte de partager la Parole de Dieu avec les campeurs. Pendant ce message, j’ai eu l’occasion d’insister sur la nécessité que notre attachement à Dieu soit suivi de gestes concrets témoignant de notre engagement pour Jésus-Christ et du changement qui a lieu dans notre comportement. Après le message, le Pasteur Yves GABEL a intervenu en interpellant sa communauté à ne pas s’arrêter à la réception théorique des vérités sur l’amour chrétien, mais à le témoigner par des actes concrets. Il a présenté le projet d’achat de terrain pour la construction du projet de dispensaire du SERAC à Bobo-Dioulasso et inviter les membres à participer à ce projet. L’appel a été entendu car plusieurs y ont participer avec joie. Puisse le Seigneur bénir l’Eglise de Bierges pour son élan pour le Seigneur Jésus-Christ en faveur des personnes défavorisées du Burkina Faso et que leur exemple soit suivi par d’autres. L’après-midi, mes amis Pino et Nathalie FULCO m’ont conduit à la Gare de Bruxelles-Midi/BR où j’ai pris mon TGV à 18h10 pour Paris GARE DU Nord. Ainsi prenait fin mon séjour en Belgique et débutait celui de la France. Merci à Nathalie et Pino FULCO pour tous les efforts consentis. En effet leur amitié pleine de bonté et leur engagement ont permis de rendre très agréable mon séjour en Belgique. Pino a dû prendre spécialement des jours de congés pour se consacrer à organiser mon séjour chez eux. J’ai vu la profondeur de leur amitié et de leur amour pour moi et pour l’œuvre que le Seigneur m’a confié. Je leur dois tout le succès de mon séjour en Belgique ; car ils ont fait un très bon programme pour mon séjour dans leur pays. Que le Seigneur les bénisse pour leur cœur qui s’est ouvert pour moi et pour œuvre au Burkina Faso. Merci aussi aux Pasteur BOKUNGU et Laura INKALE, au Pasteur Yves et Line GABEL et au Pasteur Emile et Monique CARP qui ont accepter me programmer dans leur église et me permettre ainsi d’y accomplir un ministère au sein de leur église. Merci à tous les autres amis qui m’ont reçu chez eux ou qui m’ont invité pour fraterniser avec eux autour d’un repas. Grâce à chacun de vous mon séjour en Belgique a été très béni. Je pense au Pasteur Paluku et Masika MUSUVAHO, au Pasteur Samuel et Léontine TSHIYOYO, au Pasteur Joël et Sissy TUNGA, à Jacques et Myphie EMINA, à mon cher De Boeck Marc dit Booker à Laszlo et Monique KUPA, et à tous les amis rencontrés lors du Week-end d’église à la mer du Nord, etc. J’en garde un réel bon souvenir. Je repars de la Belgique avec un bon souvenir de chacun de vous. Que Dieu les bénisse tous au nom de Jésus-Christ. Amen !

III. Le séjour en France :

1. Séjour à Villetaneuse et visite à SEL France à Cachan :

C’est à 19h 35 que mon TGV en provenance de Bruxelles Midi est arrivé à Paris Gare du Nord. Mari-Paule UDIMBA et sa fille aînée du nom d’Esther étaient à la gare pour m’accueillir. Quelle joie pour moi de rencontrer ses amies que je connaissais depuis 2002 à travers les courriers électroniques mais ne les avait pas encore rencontrées personnellement. Elles m’ont conduit à leur maison à Villetaneuse. Quelle joie de voir aussi les autres enfants, Cédric et Urich ainsi que Audré leur cousine. Nous avons passé un bon temps à échanger les nouvelles. C’est une famille très sympa.

Le lundi 10 Mai 2004, je me suis rendu à Cachan dans la banlieue de Paris où j’avais rendez-vous avec Gérard BOS, Directeur des Projets de SEL France. J’ai pu lui présenter les activités du SERAC au Burkina Faso et discuter avec lui des possibilités de collaboration entre nos deux organisations. Ce fut une très belle rencontre car Gérard BOS a été très attentif aux projets du SERAC. Il a posé des questions pour chercher à comprendre d’avantage et m’a communiqué les conditions d’interventions de SEL France. Il a promis de soumettre un des projets du SERAC à son conseil pour lequel il nous a demandé d’apporter des informations complémentaires au dossier. Nous pouvons remercier Dieu pour se début de partenariat entre le SERAC et SEL France. Après cette rencontre, je suis revenu à Villetaneuse chez mes amis la famille UDIMBA.

2. Visite à l’Eglise Béthel AEFPC à Pierrefitte :

Pendant mon séjour dans cette famille, j’ai pu partager mes expériences de vie chrétienne avec les membres de cette famille, leur donner des conseils spirituels et prier avec eux. Pendant mon séjour chez eux, j’ai aussi eu le privilège de prendre part à une réunion de prière le mardi 11 Mai à l’Eglise Béthel AEFPC (Assemblée Evangélique Foi vivante et Paix en Christ) du Pasteur Félix SIMAKALA à Pierrefitte près de Villetaneuse. C’est l’Eglise que fréquente Mme UDIMBA Marie-Paule. Cette soirée fut un très bon moment de ressourcement spirituel. Durant toute la séance, les chaises étaient rangées et l’assemblée se tenait debout comme des soldats de Jésus-Christ, priant et intercédant avec force et vie pour les sujets qui lui étaient confiés par le dirigeant du programme qui chaque fois donnait un encouragement biblique avant chaque prière. Ces moments m’ont permis d’avoir une petite idée de la ferveur spirituelle de cette assemblée. Je m’en suis beaucoup réjouis. C’est une église composée de beaucoup d’africains d’origine et des antillais notamment ceux de la Martinique, etc. Mais on y note aussi la présence de beaucoup d’autres continents au regard des couleurs (drapeaux) de différents pays qui flottent dans le plafond de cette église. Avant de rentrer ce soir j’ai pu échanger quelques minutes avec le Pasteur de cette Eglise, le Pasteur Félix SIMAKALA et il a souhaité me rencontrer le lendemain pour échanger d’avantages avec moi. Avant notre rencontre le lendemain je lui ai donner l’occasion de visionner le documentaire CD de présentation de mon ministère au Burkina Faso. Le mercredi 12 Mai, je suis donc revenu à cette église au Bureau du Pasteur SIMAKALA à l’heure du rendez-vous. Il s’est réjouis de l’œuvre que le Seigneur nous a permis d’accomplir au Burkina Faso au regard de ce qu’il a pu voir en visionnant le documentaire vidéo du SERAC. Nous avons pu échangé sur les activités du SERAC et des possibilités de collaboration dans la réalisation de certaines de ces activités. Il a promis de confier cela au Seigneur dans la prière pour qu’il lui montre les pistes à utiliser pour permettre cette collaboration. Il a aussi partagé avec moi ses expériences avec le Seigneur Jésus-Christ, sa vocation et son ministère qui va aujourd’hui au-delà de la France. C’était très édifiant d’entendre le témoignage de vocation au ministère du Pasteur SIMAKALA et des différentes œuvres que le Seigneur Jésus-Christ lui a permis de réaliser avec son Eglise en France, en Belgique, en Afrique, au Inde et aux Antilles. L’une des grandes bénédiction de cette église, l’Eglise Béthel AEFPC est le ministère de la louange qu’elle fait à travers ses trois grandes chorales qui sont : Les Chérubins, les Juniors Chérubins et les Bébés chérubins. Ces chorales des Chérubins Gospel Choir, chantent le Negro-Spirituel et le Gospel à la gloire de notre Dieu. Le Pasteur Félix SIMAKALA me fit une présentation du ministère des Chérubins dans son église et au-delà de son église. Nous notons dans cette présentation, que les CHERUBINS approchèrent le Gospel et les spirituals en s’abandonnant totalement entre les mains de celui qui de tous les temps a su les aimer et les délivrer de l’oppression de l’ennemi. Ils sont sensibles aux inspirations bibliques des œuvres. La musique et le chant sont des moyens universels de communications entre les hommes. C’est ainsi qu’ils ont dans le passé réuni les esclaves noirs autour de leurs souffrances mais aussi autour de leur espoir et de leur foi. Aussi la souffrance du peuple juif captif en Egypte et l’espoir contenu dans le message de la Bible étaient de parfaits supports à la composition des textes et chants Gospel et Spirituels décrivant leur propre situation. Le répertoire des CHERUBINS est composé de titres originaux en anglais, français, créoles et divers langues africaines, d’œuvres du répertoire « Negro Spirituals » américain et d’œuvres classiques, telles que par exemple, « l’Alléluia » de Haendel. Les Chérubins « African Gospel Choir » n’ont qu’une seule mission : Apporter la Bonne Nouvelle dans le monde entier. Leur spiritualité est un atout merveilleux, qui incite ceux d’entre eux qui ne sont pas encore professionnels à consacrer tout leur temps de loisir à la chorale. Sur scène, la foi qu’ils expriment transporte le public. L’onction du Saint-Esprit présente dans la salle peut donner la chair de poule, des frissons et des larmes aux yeux ; c’est le bonheur qu’il communique. Les rythmes africains incitent les spectateurs à se lever et à danser. C’est merveilleux. Ils sont dirigés artistiquement par Georges SEBA, dont l’expérience professionnelle dynamise l’équipe et contribue au développement artistique et restent sous l’autorité spirituelle du Pasteur Félix BALETA SIMAKALA, Responsable de Béthel-A.E.F.P.C. Les grandes qualités musicales et vocales des African Gospel Choir font qu’ils sont très sollicités. Cela les a amenés à se produire avec plusieurs artistes français et étrangers de renom. Par exemple, ils ont participé à l’événement exceptionnel organisé par SOL en SI au profit des enfants victimes du SIDA, concert à l’Olympia avec Catherine LARA, Maurane, Maxime LE FORESTIER, Michel JONASZ, Francis CABREL et Alain SOUCHON. Ce concert a fait l’objet d’une émission « TARATATA » (France 2) et d’un CD (WEA), disque de platine en deux mois. De même ils étaient présents à « la nuit des Enfoirés » au Grand REX, soirée organisée au profit des « Restaurants du cœur », avec Muriel ROBIN, Patrick, Jean-Jacques GOLDMAN et une cinquantaine d’artistes prestigieux, soirée diffusée sur TF1 le 5 Février 1994. Les Chérubins ont été les invités d’honneur sur plusieurs chaînes de télévision comme France2, Canal+, TF1 et M6. Ils ont été en concert à l’Elysée, à Bercy, au Stade de France, au Auditorium des Halles/Paris, à Roissy Charles De Gaulle, à Marseille etc. Ils ont aussi pu aller à l’extérieur de la France pour se produire et témoigner de Jésus-Christ, comme au Congo-Brazzaville : Festival Panafricain, au Gabon en Afrique : - Palais Présidentiel, sur invitation du Président de la République, - Résidence du Vice-Président, - Stade de Libreville/Gabon, - Palais des Congrès de Libreville, ainsi qu’en Belgique, en Suisse, à Londres et aux Antilles en Martinique et au Guadeloupe etc. J’étais très ébahi par cette merveilleuse présentation de ce ministère de louange que me faisait le Pasteur Félix SIMAKALA de ses Chorales les CHERUBINS, Les Juniors CHERUBIN et les Bébés CHERUBINS et aussi de ses autres œuvres comme l’Orphelinats INDE et AFRIQUE, Béthel-AEFPC, AEFPC-Douala/CAMEROUN, Béthel-AEFPC/GUADELOUPE, Béthel-AEFPC/Martinique et Béthel-Mons/Belgique. Je voyais comment Dieu pouvais utiliser une personne qui se met à sa disposition comme son instrument pour accomplir des œuvres formidables pour le salut de l’humanité et la gloire de son nom. Je ne pouvais que rendre gloire au nom de Celui qui est souverainement élevé et qui fait des petites et des grandes choses pour sa gloire. Avant de nous séparer, le Pasteur SIMAKALA Félix m’a offert une grande quantité des productions d’albums de ses chorales en cassettes audio, vidéo, CD et DVD que j’ai amené avec moi au Burkina Faso et tous ceux qui les écoutent et les visionnent en sont très heureux. Ils sont sources de très grandes bénédictions. Ces échanges avec le Pasteur SIMAKALA ont été pour moi une très grande source de bénédiction. J’ai pu bénéficier de ses expériences au service du Seigneur Jésus-Christ. Lui qui au départ fuyait comme Jonas l’appel du Seigneur, a fini par se laisser convaincre, voir vaincre par le Seigneur et s’est en définitive mis totalement au service de sa cause ! C’est aussi encourageant de le voir s’impliquer personnellement aux côtés de ces chorales comme un père spirituel pour les encourager dans ce merveilleux ministère. Très encourageant aussi de voir plusieurs des membres de sa famille s’engager pour jouer de rôles importants dans l’encadrement de ces chorales comme Josée SIMAKALA, Gina SIMAKALA etc. Que Dieu bénisse ce merveilleux ministère de Louange des Chérubins Gospel Choir et qu’Il fasse d’eux, une source d’inspiration et de grandes bénédictions à travers le monde. Amen ! Pendant mon séjour à Villetaneuse, j’ai pu visiter dans cette ville de la banlieue Parisienne, l’Université de Paris 13 du Nord. J’ai pu plusieurs fois, consulter gratuitement mes messages électroniques à la salle informatique de la Bibliothèque de cette Université.

3. Début du séjour à Orléans :

Samuel et Nicolas

Le mercredi 13 Mai, j’ai pris le train à la gare de Paris Austerlitz pour Orléans. A cause de la grève des employés de la Société des Chemins de Fer de France pendant ces jours, je n’ai pas eu mon train à l’heure prévue 11h41 ; mais après plus de trois heures d’attente à la gare. C’est finalement à 14h02 que mon train a quitté Paris pour arriver à Orléans à 15h05. Mon ami HORNY Nicolas est venu m’accueillir à la gare d’Orléans. J’étais heureux de revoir Nicolas après un peu plus d’un an, après mon dernier passage en Novembre 2002 chez eux et dans leur église où nous avions fait une présentation de notre ministère à l’époque en compagnie de mes amis Jean-Paul et Liliane GUILLET d’Angers qui m’avaient conduit chez eux pour la soirée. Malgré le fait que Nicolas traversait une période d’épreuve avec l’absence de son épouse Evelyne de la maison dont le séjour se prolongeait un peu trop à Madagascar chez ses parents, Nicolas a fait son possible pour rendre agréable mon séjour à Orléans. Nous avons eu beaucoup d’occasions d’échanger et de prier ensemble. Le 14 mai dans la matinée, nous sommes allés nous promener dans le centre-ville de la belle citée d’Orléans. Nous avons visité la place d’Arc, La place Jeanne d’Arc, la maison historique de Jeanne d’Arc où nous avons pu visionner une cassette retraçant des épisodes de la vie de cette brave et héroïne femme qui a délivrée Orléans le 8 mai 1429 de l’occupation anglaise. Nous avons aussi visité la très grande et imposante Cathédrale Sainte-Croix d’Orléans. Nous avons aussi visité la première Mairie d’Orléans qui garde toujours très précieusement le premier drapeau français en son sein. Dans l’après-midi, j’ai eu la grande joie de recevoir la visite de mon amie Sabine-Hoa CRAHAUX de Cruseilles qui en se rendant à Paris à tenue à passer me voir à Orléans avec son ami Stéphane DOLAIS, pour me voir, en attendant mon arrivée chez elle à Cruseilles près d’Annecy du 28 au 30 mai comme prévu dans mon programme de séjour en France. Ce 14 mai donc, nous avons passé de très bons moments chez Nicolas où je logeais à Orléans. Sabine et moi avons échangés les nouvelles ; car depuis mars 2002 où elle nous avait rendu visite, au Burkina Faso, nous nous étions plus revus. Nous étions certes restés en contact par e-mail, mais nous n’avions pas eu l’occasion de nous revoir puisque lors de ma visite en Octobre et novembre 2002 en France cela n’avait pas pu être possible. Qu’elle ne fut donc notre joie de cette nouvelle opportunité de nous revoir. C’est pourquoi avant les dates prévues, Sabine à tenue par faire un détour pour passer par Orléans afin de me voir et d’avoir un avant-goût de mon passage chez elle. Nous avons échangé les nouvelles pendant un peu plus d’une heure de temps avant qu’ils ne puisse reprendre la route pour continuer à Paris. Stéphane DOLAIS a aussi eu l’occasion de faire connaissance avec Nicolas HORNY avec qui il échangeait de son côté pendant que Sabine et moi nous nous entretenons aussi. Soulignons que c’est Sabine-Hoa qui a fait le Site Web du SERAC qu’elle continue à faire la mise à jour. C’est aussi elle qui m’a fait délivrer le certificat d’hébergement pour la France afin de me permettre d’obtenir mon visa d’entrée en France. En tout cas nous étions très heureux de nous revoir après plus de deux ans d’amitié et de collaboration sans nous revoir. Merci au Seigneur Jésus-Christ qui nous en donne l’occasion. Merci pour cette femme si gentille et si disponible à servir la cause du Seigneur. Malgré la joie et l’enthousiasme de nous revoir et d’échanger face à face, et notre désire de rester plus longtemps ensemble, les rendez-vous de Paris les obligeais à nous quitter pour poursuivre leur route. Ce furent de très bons moments que nous allions poursuivre lorsque je serai à Cruseilles aux dates prévues ; car pour Sabine-Hoa, son passage à Orléans ne doit rien changer au programme initial et elle tenait que je passe toujours chez elle. Moi aussi je n’y trouvais aucun inconvénient surtout que cela me donnerait l’occasion de faire la connaissance de ses enfants et son lieu d’habitation. Le soir du 14 Mai j’ai pu prendre part à une réunion à l’Eglise Evangélique Libre « Centre Protestant des Blossières ». Le Pasteur Eric van der Does est le nouveau Pasteur de cette église. En Octobre 2002 lorsque je passais dans cette église c’était le Pasteur Frédéric SEPARI qui était le Pasteur de cette église. Ce dernier était maintenant à Lyon. Ce 14 Mai 2004, Nicolas HORNY m’a conduit dans cette Eglise où le Pasteur Eric van der Deos avait organisé une conférence débat sur le thème de l’embryon. L’orateur était un médecin en retraite Jean François. Il a d’abord défini ce qu’est un embryon. Il dit que c’est une cellule d’origine fécondée après la rencontre entre un spermatozoïde et un ovaire. Ensuite il a fait le développement de son sujet sur la question du fait que si l’on doit créer des embryons pour des fins de recherches scientifiques. Il dit que l’œuf humain a droit au respect ; car la vie et la personne existe avant la naissance. Pour certains la vie commence dès le premier jour de la fécondation, pour d’autres elle est considérée comme une vie humaine après quatorze jours. A la question doit-on utiliser des embryons pour des raisons thérapeutiques ? Le conférencier a dit qu’il faut que cela soit pour des cas où il n’y a pas d’autres possibilités de soins. Pour des fins de recherches scientifiques il faut que cela soit fait avec des embryons morts. Il a ajouté que dans le livre blanc de la Fédération Protestante de France, la maîtrise entière de la nature est comme une recherche de puissance, c’est vouloir égaler Dieu ! Abordant la question sur la sexualité et éthique, le conférencier dira qu’il faut dissocier sexualité et fécondité et que l’éthique n’est pas le droit où l’on peut trancher par un oui ou un non. L’éthique n’est pas du savoir. Le savoir est défini et limité, mais l’éthique ne se définit pas ainsi. Il ajoutera pour conclure, que les progrès techniques ne peuvent pas résoudre tous les problèmes ni des progrès techniques par du technique. Les progrès techniques doivent être reliés au progrès moraux. Nous ne sommes pas propriétaire de l’embryon. Nous ne le créons pas comme on crée une voiture. Par conséquent nous lui devons du respect.

4. Participation à une soirée Malgache à Orléans :

Le 15 Mai 2004, Nicolas m’a conduit pour prendre part à une soirée malgache (un buffet concert) qui se déroulait dans la salle polyvalente des fêtes de la Madeleine à Orléans où il était invité. Puisque son épouse Evelyne est Malgache, les Malgaches ont bien pensé à lui, même si Evelyne était absente. C’était une belle soirée où plusieurs malgaches étaient présents. Plus d’une centaine de participants venus de Paris, de Limoge, et d’autres villes et bien sûr de Orléans étaient venus à la soirée. Le Pasteur Edmond de la communauté Malgache a souhaité la bienvenue aux gens pour ainsi ouvrir la soirée qui s’est poursuivie avec beaucoup de prestations en chants de louange en malgache présentés surtout par des groupes et chorales qui se sont succédés au podium. Une chorale Malgache était venue de Paris, de Limoges et celle d’Orléans. Chacune a fait de très belles prestations avec plusieurs passages au podium. Nous avons été aussi émerveillé par les chants présentés par le groupe des jeunes adolescents qui ont chanté en français, faisant ainsi exception à la règle de présentation de chants malgaches qui se sont succédés jusque-là. Ces jeunes adolescents nés en France, sans doute s’expriment et louent mieux leur Seigneur en français qu’en langue malgache. L’un des chants chantés par les adolescents est ceci : « Jésus tu es ma vie et ma joie… » J’ai aussi remarqué que les malgaches sont très solidaires entres eux, chantent très bien et ont toujours du sourire aux lèvres. Au cours de la soirée, des repas ont été servi et les participants avaient aussi l’occasion de visiter dans la salle annexe des expositions d’articles malgaches pour en acheter. Je suis parti de cette soirée avec beaucoup de joie et de reconnaissance au Seigneur Jésus-Christ pour avoir entendu tous ces merveilleux chants, chantés à la gloire de notre Dieu.

5. Culte à Orléans :

Le dimanche 16 Mai avec Nicolas HORNY je me suis rendu à l’Eglise Evangélique libre (au Centre Protestant des Blossières) pour le culte. J’ai été bien reçu dans cette église que je visitais pour la deuxième fois. En Octobre 2002 j’étais déjà venu dans cette église pour une soirée missionnaire où j’avais fait la présentation de mon ministère au Burkina Faso, notamment en parlant des activités du SERAC avec pour support une projection vidéo. Mon ami Nicolas HORNY qui est le responsable chargé des activités missionnaires dans cette église avait organisé ladite soirée avec son Pasteur et les autres membres de leur église. C’est à cette occasion que le Seigneur a touché le cœur de Bernadette et son époux André MORI qui se sont impliqués dans la collecte et l’expédition de médicaments pour l’approvisionnement des dépôts pharmaceutiques du SERAC au Burkina Faso avec la participation de certains membres de cette église. C’était donc avec beaucoup de plaisir que je revenais dans cette église que je connaissais déjà, mais dont le bâtiment avait été totalement rénové entre temps. J’ai pu revoir certains qui étaient là lors de mon dernier passage comme André et Bernadette MORI et quelques autres personnes. Un des anciens pasteurs de cette église, le Pasteur MARILLEAU était au programme pour apporter le message de la Parole de Dieu ce dimanche 16 Mai 2004. Avant son intervention, dix minutes m’ont été accordé pour faire la présentation des activités du SERAC au Burkina Faso. A la fin du culte j’ai eu quelques moments d’échanges avec certains des membres de l’église qui étaient intéressés à savoir plus sur le SERAC. Les entretiens avant et après le culte m’ont permis de faire connaissance avec de nouvelles personnes de cette église, intéressées par les activités du SERAC. Je pense à Martine Brunet à Durand Virginie etc. Une rencontre non moins importante est celle avec Rachel Clark anglaise en fin de séjour en France et qui se préparait pour rentrer chez elle en Angleterre. Ce nouveau contact pourrait nous servir d’ouverture vers l’Angleterre. Dans une salle annexe, nous avons pu faire la projection du documentaire vidéo sur notre ministère. Plusieurs sont venus voir ce documentaire avec beaucoup d’intérêt. Ensuite j’ai été invité avec Nicolas pour un repas dans la maison du Pasteur Eric et épouse Yvonne. Les beaux-parents d’Eric étaient aussi là avec eux ; nous avons d’ailleurs fait aussi le culte avec eux à l’église. Ils sont venus de la Belgique où Clément le père à Yvonne travaille aux Editions de Littérature Biblique. Pendant mon passage en Belgique avant d’arriver en France, j’avais déjà eu l’occasion de rencontrer Clément lors de ma visite aux ELB. C’était bien de le rencontrer de nouveau en France. Nous avons de nouveau pu échanger ensemble. Au cour du repas, le Pasteur Eric et moi avons échangé pour faire d’avantage connaissance et explorer les pistes de collaborations entre son Eglise et le SERAC ou entre son église avec une église au Burkina Faso. C’était bien ces moments de communion fraternelle, autour d’un très bon repas préparé par son épouse Yvonne. C’était bien aussi de voir leur fille Tamara, leurs deux garçons Simon et Julien avaient fait une sortie sur Paris pour un concert avec d’autres jeunes de l’église. Mais j’avais déjà eu l’occasion de les apercevoir à l’église avant leur départ. J’ai beaucoup admiré la simplicité et la gentillesse du Pasteur Eric et son épouse Yvonne. Nous avons beaucoup de chose en commun, le Seigneur nous permettra sans doute de faire aussi des actions ensemble pour sa gloire dans une collaboration dans son œuvre. Eric connaissait aussi beaucoup de mes amis en Belgique où il a servi avant de venir en France. Ces connaissances que nous avons en commun nous ont d’avantage rapprochés. Je bénis le nom du Seigneur Jésus-Christ pour ces moments d’échanges que nous avons eu ensemble et qui ouvrent des perspectives de collaborations entre nous.

6. Visites et échanges à Orléans :

Le lundi 17 mai 2004 André MORI est venu me chercher pour me permettre de rendre une visite d’encouragement à SISSOKO Aminata, une compatriote du Burkina Faso qui a des problèmes de santé. J’avais déjà pu rencontrer Aminata lors de mon dernier passage à Orléans en Octobre 2002. Elle venait à l’époque de faire le pas vers le Seigneur Jésus Christ, cette fois à notre arrivé chez elle, il ne nous a pas été possible de la voir. Elle était absente… Avec André nous avons poursuivi notre trajet pour nous rendre à la maison d’André et Bernadette MORI. J’ai alors pu revoir Bernadette et faire la connaissance de certains de leurs enfants. Avec André et Bernadette, des amis déjà engagés dans l’envoies des médicaments au SERAC, nous avons pu échanger sur les possibilités de création d’une association des amis du SERAC à Orléans. Cette idée que partage déjà Nicolas HORNY. Et d’ailleurs ils avaient déjà été contacté par Nicolas sur cette question. Merci Seigneur car cette proposition a reçu leur approbation et ils m’ont rassuré de mettre tout en œuvre pour la mise en place de cette association qui va œuvrer à appuyer la réalisation des activités du SERAC au Burkina Faso. Le projet de parrainages scolaires d’enfants défavorisés a reçu aussi un élan de réponse favorable de leur part. Ils vont œuvrer pour présenter ce projet à d’autres autour d’eux. Merci au Seigneur pour ces ouvertures de portes pour le SERAC à Orléans.

7. Début du séjour en Haute Normandie :

Jean-Jacques_ Samuel et Patrice et les enfants Anne Naomie et Benjamin de J-J et P

Le mardi 18 Mai 2004 à 12heure 35mn j’ai pris le train de Orléans via Paris Austerlitz puis Paris Saint Lazare pour me rendre à Rouen dans la région de la Haute Normandie où devaient venir m’accueillir mes amis Jean-Jacques MAILLOT de Réuville et Patrice BOSSE de Ectot-les-Baons. A mon arrivé à la gare de Rouen Rive droite, ils étaient là pour m’accueillir en compagnie de Coraline LEFEBVRE de Rouen qui est une sœur de leur église à Louvetot Caudebec-En-Caux et Mauritanienne d’origine qui avait souhaité me voir en 2002 lors de mon passage à Louvetot, mais son programme ne lui en avait pas permis. Cette fois, elle ne voulait pas rater l’occasion de me voir. Aussi, elle avait accompagné mes deux amis pour m’accueillir à la gare de train à Rouan où je suis arrivé à 16h16. Quelle ne fut ma joie de revoir mes deux amis Jean-Jacques et Patrice et quelle joie aussi de faire la connaissance de Caroline que je rencontrais pour la première fois. Chacun manifestait sa joie pour cette rencontre. Après les accolades et quelques échanges entre nous, mes amis m’ont embarqué pour Réuville en faisant un crochet au restaurant McDonnal pour prendre de la glace au chocolat où nous avons fait une pause tout en poursuivant nos conversations. Ensuite Jean-Jacques est allé faire un lavage automatique de sa voiture en très peu de temps pendant que nous étions toujours à l’intérieur. J’ai été très émerveillé par ce système de lavage et séchage automatique de voiture que je voyais pour la première fois. Puis nous avons poursuivi notre route en passant d’abord laisser Patrice chez lui aux Baons avant d’arriver chez Jean-Jacques à Réuville. Quelle ne fut ma joie de revoir Catherine l’épouse de Jean-Jacques et leurs enfants Pauline, Benjamin et Annuelle et de revoir aussi Corine l’épouse de Patrice et leurs enfants Précilla, Elisabeth, Samuel et Naomie. J’ai été accueillie comme un roi dans la maison de Jean-Jacques et Catherine à Réuville car ceux-ci avaient aménagé leur chambre principale pour me recevoir chez eux et ils sont allés partager la chambre des enfants pendant mon séjour. Pourtant il y’avait de l’espace au bureau, au salon etc. qui aurait pu bien être aménagé pour me recevoir. Mais ils avaient tout mis en œuvre pour que je sois à aise pendant mon séjour chez eux. Aussi ils ont préféré se priver de leur grande et très belle chambre pendant quelques jours pour m’y loger. C’est vraiment un grand honneur qu’ils m’ont fait ; et cela dépasse mon attendement d’avoir à bénéficier d’une telle hospitalité. Le soir de mon arrivé, j’ai participé à la réunion de leur Eglise à Louvetot où devait prêcher le même soir un Pasteur noir américain. C’était aussi une grande joie pour moi de revoir le Pasteur Charles SCHINKEL, pasteur de cette église qui m’avait déjà bien reçu en novembre 2002 pendant mon passage. Son église, l’Eglise Protestante Evangélique « la Buisson Ardent » est une grande église ouverte à la collaboration avec d’autres membres du Corps de Christ. Cette année 2004 ils avaient aussi prévu un programme pour moi à leur église qui commençait le lendemain. Mais le jour de mon arrivé, j’ai déjà pu participer avec eux à la rencontre avec le Pasteur noir américain. A cette occasion, j’ai aussi pu rencontrer d’autres membres qui étaient là lors de mon passage en Novembre 2002. Nous avons pu échanger ensemble avant le début de la réunion. J’ai aussi fait la connaissance de nouvelles personnes comme le Pasteur Adjoint de l’église, le Pasteur Luc REO, ainsi que d’autres personnes comme Robillard Georgette affectueusement appelée Mamie Jo, cette femme âgée a vraiment le cœur pour l’Afrique, c’était bien d’entendre ses témoignages et expériences. Ce fut une très belle soirée.

8. Des nouvelles sur l’état de santé de mon épouse :

Le Mercredi 19 Mai en lisant mes e-mails, dans la matinée, je suis informé que Louise mon épouse ne va pas très bien au pays et que son médecin traitant l’a mis sous régime de non consommation de sucre, de viande, de riz etc. car elle présentait un taux trop élevé de Glycémie. Cette nouvelle m’a bouleversé à un moment où il me reste encore deux semaines pour la fin de mon séjour en France. J’ai appelé plus tard dans la journée mon épouse au téléphone pour en savoir d’avantage. A entendre sa voix, je sentais qu’elle était assez troublée par cette nouvelle situation de santé. Je l’ai encouragé au téléphone et la recommander entre les mains du Seigneur Jésus-Christ qui prendra la situation en main et la soutiendra.

9. Visite d’échange et de travail à Louvetot :

La journée du mercredi n’a pas seulement été chagrin pour moi à cause de la nouvelle de la maladie de mon épouse restée au pays, elle fut aussi une journée de bénédiction. En effet j’ai pu rencontrer le Pasteur Charles SCHINKEL à Louvetot vers dix heures avec qui nous avons pu échanger pendant plus d’une heure sur l’œuvre du Seigneur. Ensuite j’ai aussi été invité à faire deux émissions pour la radio fraternité FM 94.9. Le Pasteur Charles m’a accompagné auprès de la Responsable de cette radio située dans les locaux de l’Eglise Protestante Evangélique de Louvetot « Le buisson Ardent ». J’ai été bien reçu par BRISOT Micheline la bénévole de cette Radio Chrétienne de L’Eglise du Buisson Ardent. Elle m’a demandé de faire une émission qui porterait sur mon témoignage et l’autre émission sur la présentation des activités du SERAC au Burkina Faso. C’est avec beaucoup de joie que j’ai pu faire avec elle ces deux émissions. J’ai moi-même été beaucoup encouragé par cette possibilité de laisser en France deux émissions qui participeront à l’édification de ceux qui auront l’occasion de les écouter, à la conversion d’autres personnes et à la motivation des personnes déjà converties ; pour l’œuvre missionnaire.

10. Visite au parc et jardin « Le bois des Moutiers » à Varengeville-sur-Mer :

Dans l’après-midi, mes amis Jean-Jacques, Catherine et Patrice en compagnie de trois enfants de la famille MAILLOT et de la dernière des enfants de la Famille BOSSE ainsi que de mamie Collette la mère à Catherine, ils m’ont amené avec eux en voiture pour faire des visites touristiques dans la région. Nous avons traversé de grands champs de blé, de lin, de patate, de soja, de pomme de terre etc. pour nous rendre à Varengeville-sur-Mer où nous avons pu visiter le Parc Jardins et Demeure « Le bois des Moutiers » où nous avons fait une promenade à pied sur 3km à l’intérieur de ce parc d’arbres et de fleurs diverses couvrant 12ha. C’est une propriété privée avec une maison qui a été édifié en 1898 pour Guillaume Mallet par l’architecte Sir Edwin Lutyens et Gertrude Jekyll pour les plantations autour de la maison. Ce parc et jardins à l’anglaise est très visité par de nombreux touristes. Il contient une collection d’arbres et d’arbustes à fleurs en pleine maturité de provenance mondiale dans un décor paysager vallonné jusqu’à la mer. De nombreuses espèces rares, en contraste total avec la végétation locale ont été introduites (Rhododendrons de l’Himalaya, Azalées de chine , Eucryphias du Chili, Erables du Japon …) ces dernières, arrivées aujourd’hui à maturité, ont atteint parfois des tailles impressionnantes (jusqu'à 10 mètres de haut pour les rhododendrons). La promenade se déroule en une succession de clairières dans chacune desquelles une espèce dominante imprime un caractère particulier. Les floraisons se suivent tout au long de l’année et donnant au parc un intérêt permanent. Les magnolias fleurissant dès Mars-Avril précèdent les azalées et les rhododendrons en Mai-Juin. L’Eté traversé par les rosiers et les hydrangeas conduit aux mois d’Octobres et Novembre où les couleurs d’automne, notamment celles des érables du Japon sont toujours très spectaculaires. Dans ce parc on y rencontre d’autres arbres comme des sapins, des cèdres, etc. En tout cas, ce jardin est si beau qu’il fait penser au jardin d’Eden qui, évidemment était plus beau encore.

11. Repas des amis à Ectot-lès-Baons :

Le soir du 19 mai j’ai été l’invité d’honneur pour un repas amical organisé avec les amis dans la maison de Patrice et Corine BOSSE. Ce fut une très belle soirée à laquelle a pris part bien évidemment Jean-Jacques et Catherine MAILLOT ainsi que leur enfants Pauline, Benjamin et Annaëlle. Etait aussi présent, Philippe GOSSE et son épouse Cécile, Daniel GIROUARD et son épouse, Mamie Jo (Georgette ROBILLARD) qui a aussi un cœur pour le Burkina Faso et les enfants de la famille Bossé, Préscilla, Elisabeth, Samuel et Naomie. Ce fut une soirée très cordiale, amicale et fraternelle autour d’un délicieux repas. Ce fut aussi l’occasion d’échanger sur des sujets divers mais aussi sur comment mieux s’organiser pour appuyer le SERAC. L’idée de créer une association Normandie SERAC a été partagée et acceptée par tous et une proposition de Bureau a été fait en attendant d’informer le Pasteur Charles SCHINKEL avant de poursuivre la création de l’association Normandie SERAC étant donné que les premiers adhérents au projet de création de l’association sont tous de son église, il était normal qu’il soit informé et d’avoir sa bénédiction de père spirituel. Ce fut un réel élan pour le Burkina Faso qui m’a beaucoup encouragé de la part de cette équipe d’amis du SERAC en Haute Normandie. Ils ont vu la nécessité de s’organiser pour mieux appuyer le SERAC dans la réalisation de ses activités. Ce fut une soirée inoubliable non seulement pour moi, mais aussi pour tous les participants. Une délégation de trois personne plus moi-même a été composée pour rencontrer le Pasteur Charles SCHINKEL le lendemain dans la soirée à l’Eglise afin de lui partager le projet de création de l’association Normandie SERAC.

12. Rencontres et repas fraternel au « Buisson Ardent » à Louvetot :

Le lendemain 20 mai 2004 dans l’après-midi, j’ai eu une rencontre avec les jeunes de l’Eglise à Louvetot à l’Eglise Protestante Evangélique « Le Buisson Ardent ». Un peu plus d’une dizaine de jeunes étaient présents à cette rencontre. Après un temps de louange, nous avons pu partager autour d’un texte biblique que Dieu m’avait mis à cœur pour eux. Notre texte était relatif aux réformes accomplis par le jeune Ezéchias, roi de Judas. Ce fut de très bons moments que nous avons passés ensemble en échangeant sur l’exemple des reformes accomplis par ce jeune roi dans la Bible et sur des réformes que Dieu nous demande de lui permettre d’accomplir dans la vie de chacun de nous par l’action du Saint-Esprit. Ensuite nous sommes sortis nous détendre dans la cour de l’Eglise où les jeunes pouvaient s’amuser au ballon. Dieu a béni cette Eglise avec un grand domaine de plus de 2ha. Plus tard dans l’après-midi, j’ai eu, en compagnie de trois de mes amis, une rencontre avec le Pasteur Charles SCHINKEL et son adjoint le Pasteur Luc LEO, afin de les informer du projet de mise en place de l’association Normandie SERAC dont les premiers adhérents sont des membres de son église. Ce projet de création d’association n’a pas beaucoup enthousiasmé le Pasteur Charles SCHINKEL qui avait déjà une association dont il est le fondateur dénommé Sel et Lumière International dont les objectifs sont beaucoup plus spirituels que sociales et humanitaires. Le Pasteur Charles a proposé que la collaboration soit plutôt envisagée entre le SERAC et Sel et Lumière International. Il promet de faire examiner la question par le Conseil d’Administration de Sel et Lumière International qui pourra étudier la possibilité de créer un département en son sein pour inclure du social et de l’humanitaire afin d’appuyer les activités du SERAC au Burkina Faso tout en menant aussi avec le SERAC des activités spirituelles qui restent les priorités de SEL et Lumière International. Cette rencontre a freiné l’élan que nous avons eu avec mes amis de créer Normandie SERAC. Nous avons dû laissé ce projet en veilleuse et dans la prière parce que nous avons souhaité qu’elle soit créée avec les bénédictions du Pasteur Charles SCHINKEL qui est un père spirituel dont les conseils peuvent nous être utiles. Malgré l’élan des amis du SERAC en Normandie, nous avons donc opté pour la temporisation quant à la création de Normandie SERAC. Cependant les amis continueront à faire connaître les besoins du SERAC autour d’eux et rechercher des soutiens pour appuyer la réalisation de ses activités au Burkina Faso avec la possibilité de faire cet appui au SERAC à travers Sel et Lumière International. Si cela fonctionne bien sans doute qu’il ne sera pas nécessaire de créer l’association Normandie SERAC. Autrement les démarches vont se poursuivre dans la prière avec le Pasteur Charles SCHINKEL pour voir avec lui possibilité de la mise en place de Normandie SERAC dont la vision sociale, humanitaire et de développement en faveur des personnes défavorisées est partagée par plusieurs membres de son église. Ceci reste un sujet de prière. Nous restons confiant que le Seigneur conduira les choses pour sa gloire et le progrès de son œuvre. Après cette rencontre, le même soir j’ai pu participer à une soirée repas que l’Eglise avait organisée à l’occasion de mon arrivé pour fraterniser ensemble avant la rencontre du soir où j’avais l’occasion d’intervenir. Après le repas, j’ai eu le privilège de faire projeter le documentaire vidéo de présentation des activités du SERAC et de mon ministère au Burkina Faso. Après cette projection vidéo, j’ai fait quelques commentaires avant de laisser la place aux nombreux participants, près d’une centaine, de poser des questions. Ce fut une très belle soirée où j’ai constaté l’intérêt et l’élan missionnaire pour le social et l’humanitaire de la part de plusieurs membres de cette église. A la fin j’ai pu poursuivre les échanges avec des membres qui voulaient avoir plus d’informations. C’était très encourageant cette rencontre à l’Eglise Protestante Evangélique « Le Buisson Ardent » du Pasteur Charles SCHINKEL. Que le Seigneur en soit loué !

13. Fin du séjour en Haute Normandie et visite à BIP humanitaire à Paris :

Le 21 mai 2004 dans la matinée mes amis Jean-Jacques Maillot et Patrice Bossé m’ont conduit à Paris où nous avions un rendez-vous avec le Président Fondateur de BIP Humanitaire de France (BIP=Base International de Projets), M. Bernard DUBOC qui nous a bien reçu à notre arrivé. Dans un premier temps, il nous a fait visiter ses magasins d’entrepôts de matériel médical et scolaire prêt à être envoyé dans les pays en voie de développement pour aider des structures organisées qui en font la demande en fonction de leurs activités et projets. BIP humanitaire se dispose à appuyer le SERAC pour l’équipement en matériel médical de son projet de dispensaire dès que ce dispensaire sera construit. L’adhésion du SERAC a été accepté à BIP humanitaire de France. Il ne nous reste qu’à construire le dispensaire et BIP humanitaire nous aidera dans la collecte du matériel médical pour l’équiper. Nous retenons que la vocation de BIP Humanitaire de France est :

- d’apporter une aide matérielle et logistiques pour la réalisation des projets humanitaires destinées aux populations les plus défavorisées dans le monde.

- d’intervenir dans les domaines de la santé, de l’enfance, de l’enseignement, de la malnutrition et de l’énergie en partenariat avec les autorités ou des associations locales.

- de gérer précisément par l’expertise avant récupération, le stockage puis l’affectation contrôlée du matériel destiné à des projets déterminés, clairs, étudiés et validés par BIP.

BIP humanitaire de France déclare : « l’idéal qui nous anime est le don de soi, l’amitié qui nous unit, la chaleur des échanges avec les grands oubliés de la planète sachant que : « tout ce qui n’est pas donné est perdu » (H.Pari) « Le don humanitaire n’appartient qu’à celui qui reçoit ». En tout cas, ce fut une rencontre et une visite très fructueuse que nous avons eu à BIP. Nous avons été émerveillé par tout le matériel médical qu’ils arrivent à collecter pour les mettre dans de grands magasins que GAZ de France leur a cédé à Viry Châtillon. Ils y accomplissent un travail fou pour le bien des personnes défavorisées à travers le monde. Après cette visite, mes amis m’ont conduit dans un restaurant pour partager avec moi un dernier repas avant de me conduire au domicile de Fernand SANOU où j’étais attendu pour ce jour 21 mai 2004 à Pecy dans la banlieue parisienne. Ils m’ont conduit chez Fernand que nous avons trouvé à la maison à notre arrivé. Mes amis de la Normandie sont retournés quelques temps après. Jean-Jacques MAILLOT et Patrice BOSSE sont de vrai et grande source de bénédictions pour moi. Ils ont pris spécialement des congés pour la période de mon séjour chez eux et ont tout mis à l’œuvre pour rendre très agréable mon séjour avec eux. Ils m’ont conduit en véhicule partout où je devais me rendre et ont fait un bon programme pour mon séjour en Haute Normandie. Le fait aussi qu’ils m’ont conduit depuis la Haute Normandie venir traverser tout Paris pour m’amener jusqu’à Pecy à plus de 150 km de Paris, est un des gestes qui témoigne de la gentillesse et du profond amour et amitié de ces deux amis pour moi. Je ne sais comment les remercier pour tout ce qu’ils ont fait pour moi pendant mon séjour chez eux. En tout cas j’ai senti la chaleur de leur amour et amitié. Qu’ils en soient bénis ainsi que leurs familles. Je suis très heureux de les avoir pour amis et partenaires dans l’œuvre du Seigneur.

14. Séjour à Pecy et culte à la Défense à Paris :

C’était aussi une grande joie pour moi de revoir la famille de Fernand SANOU à Pecy en ce jour du 21 Mai 2004. Je les avais déjà rendu visite en novembre 2002, alors qu’ils habitaient à Pontault Combault, une autre localité plus proche de Paris. C’était bien de revoir Fernand et son épouse Florence et leurs enfants : Nathanaël, Salomé et Yohann. Dans la journée du 22 mai, Fernand m’a amené nous promener dans les grandes surfaces de carrefour PONTAULT COMBAULT. Le dimanche 23 mai, Fernand m’a conduit à l’Eglise Protestante Evangélique sise à la Défense à Paris. Cette église est membre de l’Alliance des Eglises Chrétiennes et Missionnaires. Ce fut une très grande joie pour moi de rencontrer le Pasteur Jean-Christophe BIESELAAR, Pasteur de cette église et de nombreux frères et sœurs en Christ de cette église dont beaucoup d’africains notamment M. Jean BOUMA, Gabonais d’origine et qui est un des anciens de cette église. Le Pasteur de l’Eglise a prêché sur le thème de : « Quel disciple êtes-vous ? » prenant l’exemple de l’apôtre Jean, il a relevé le fait qu’il est important pour nous d’avoir un bon zèle pour le Seigneur Jésus-Christ, d’avoir confiance en lui et d’avoir le sens de la responsabilité. Après le culte nous avons puis échanger avec le Pasteur et certains membres de la communauté. Ensuite Fernand m’a fait visiter certaines importantes rues et places du grand centre commercial de la Défense comme l’Arche de la Défense etc.

15. Séjour au 16e Arrondissement de Paris :

Après cette visite il m’a conduit chez mes amis Noroseheno Hanitra et son époux Stéphane RAVELOJOANA dans le 16 arrondissement de Paris non loin de la tour Eiffel. Ces amis sont d’origine Malgache. J’avais déjà eu l’occasion de rencontrer Neroseheno lors de mon passage en Novembre 2002 à Paris. C’était une grande joie pour moi et pour elle de nous revoir. Ce fut aussi une grande joie pour moi de faire la connaissance de son mari Stéphane avec qui elle s’est marié en octobre 2003 à Paris. J’ai aussi pu faire la connaissance de Joslin le petit frère de Stéphane qui venait d’arriver de Madagascar il y a à peine une semaine pour un stage en maintenance avions. Pendant mon séjour dans cette famille Malgache, nous avons pu échanger sur nos différentes cultures et les nouvelles de nos différents pays et partager nos témoignages de vie avec le Seigneur. Nous avons pu avoir des moments de partage de la Parole de Dieu et des moments de prière. Nous avions aussi pu faire quelques visites dans des rues et certaines places de Paris.

16. Début du séjour à Vichy :

Le mardi 25 mai 2004 à 14h, Monsieur Stéphane DOLAIS, l’ami de Sabine-Hoa CRAHAUX, un Parisien, est venu me chercher en voiture pour me conduire à Vichy avant de continuer à Cruseilles près de Annecy où habite Sabine. En route nous avons pu échanger nos vues sur pas mal de sujets ; notamment nos expériences religieuses à chacun qui étaient si loin l’un de l’autre ; car Stéphane avait des convictions pour les religions de méditations transcendantales, le Bouddhisme plus particulièrement et moi mes convictions sont encrées en la personne de Jésus-Christ mon Sauveur et mon Seigneur. Tout en respectant les convictions l’un de l’autre, chacun essayait de convaincre si possible l’autre à ses convictions. Chacun était si convaincu dans ses croyances que nous sommes arrivés à Vichy sans qu’aucun ne bouge d’un iota. En ce qui me concerne, j’ai recommandé mon ami Stéphane à l’action du Saint-Esprit qui seul est à mesure de convaincre les cœurs. A Vichy le Pasteur George et Mado CARLET m’ont très bien accueilli. Pour cette première soirée ils avaient invité en famille, autour d’un repas, le Pasteur Christian et Aline MOYA. C’était pour le repas de bienvenu à Vichy que George et Mado CARLET avaient préparé pour moi. A l’occasion, nous avons échangé les nouvelles et partager sur nos différents ministères. Georges et Mado CARLET que j’avais rencontré pour la première fois au Burkina Faso, lors de leur passage à Bobo-Dioulasso en décembre 2003, par le canal du Pasteur Théophile SANOU qui les connaissait depuis 1993. Lors de leur passage à Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, ils avaient souhaité vivement que je passe chez eux à Vichy toute fois que je suis de passage en France. Eux comme moi étions tous heureux que nous puissions à nouveau nous revoir à Vichy en ce mois de mai 2004. C’était aussi une grande joie pour George et Mado CARLET qui m’ont bien reçu et m’ont très bien logé chez eux dans une très grande et belle chambre. Au cours du repas, j’ai pu faire connaissance avec le Pasteur Christian et Alice MOYA qui sont en attente de la voix du Seigneur pour un ministère pastoral ou missionnaire. Nous avons avant de nous séparer pour aller nous reposer pour la nuit, prié les uns pour les autres et confier mon séjour à Vichy entre les mains du Seigneur Jésus-Christ. Le lendemain 26 mai dans la matinée, George m’a amené faire quelques visites dans la Ville de Vichy, il m’a conduit aussi visiter l’église de Saint-Yorre dont Joël LOUBIAT est le Pasteur. Ce Pasteur qui a travaillé dans cette ville depuis près de vingt ans, venait enfin d’avoir un lieu de culte approprié ; un nouveau temple dont il préparait la dédicace prévue pour le samedi 29 mai 2004. Etant donné que mon séjour à Vichy devait prendre fin un jour avant la fête de la dédicace de ce temple, Georges CARLET avait voulu que je puisse au moins visiter ce temple avant mon départ. C’est avec une très grande joie que le Pasteur Joël LOUBIAT nous a accueilli dans l’enceinte de son église. Il a pu partager avec nous ses expériences de ministère et comment le Seigneur les a conduits à avoir ces lieux. C’était merveilleux de l’entendre parler des bontés et des miracles de notre Seigneur Jésus-Christ, dans l’acquisition de cet ancien garage qui a été rénové en très beau temple pour servir à l’adoration de son nom. Le Pasteur Joël nous a invité à prier pour lui et son église. Nous avons prié avec lui en exprimant notre joie et notre reconnaissance à Dieu qui est plein de bonté pour ses enfants et qui accomplit son œuvre malgré les obstacles. Dans l’après-midi, George et Mado CARLET m’ont fait promener avec eux pour visiter la ville de Vichy et ses jolies Parcs. Nini, leur chienne faisait partie de cette promenade. C’est une chienne très sympa et bien éduquée qui participe aux chants de louanges lorsqu’on chante un de ses chants préférés intitulé : « Chante Alléluia Ô Seigneur ! ». La mélodie de ce chant la pénètre si fortement qu’elle se met à essayer de chanter un alléluia continu. Cette chienne est aussi capable de courir 60km/h. Je l’ai vu s’exercer dans le grand et beau parc qui longe la rivière de l’Allier. Ce parc a de très grands et beaux arbres. Il fut construit par Napoléon III. Ce roi a aussi fait de très grandes et belles autres réalisations dans la ville de Vichy comme le palais des Congrès Opéra que nous avons aussi visité. Pendant notre promenade, nous avons pu visiter aussi d’autres places comme celle du Général De Gaule, les eaux thermiques qui servent à faire des cures, la mairie, etc. Le soir, Georges et Mado avaient invité le couple Pasteur Joël et Chantal LOUBIAT pour partager un repas avec nous et permettre d’échanger avec moi par la même occasion. Ce furent de très beaux moments passés ensemble. Nous avons presque fait une veillée ; tellement qu’on avait du mal à se quitter. Le Pasteur Joël et son épouse Chantal sont rentrés chez eux après 1h du matin.

17. Repas de fraternité à Vichy et rencontre à Clermont Ferrand :

La journée du jeudi 27 Mai 2004 fut aussi une journée bien pleine et bénie. Georges et Mado avaient invités une dizaine de leurs collaborateurs de l’association EL Béthel pour dîner avec moi chez eux à la maison. J’ai alors eu de la joie de faire la connaissance de plusieurs de leurs amis et collaborateurs à cette occasion. Parmi eux, il y’avait Fabrice et Sabine PANNIER avec qui j’ai beaucoup échangé et prier avec eux avant le repas ; Jean Antoine et Nadia JIMENEZ avec qui j’ai pu partager mon témoignage et prier avec eux après le repas pour leur ministère ; Charles et Claudie GUERS ; Charles dit Charly était mon voisin de gauche sur la table à manger, c’est un homme plein d’enthousiasme qui a bien animé la salle à manger ; Roger et Nadine BRANDON que j’avais déjà eu l’occasion de rencontrer la veille pour avoir échangé avec eux autour d’un café entre 13h et 15h chez George et Mado CARLET à la maison ; Renée DUPIN qui est la Vice-présidente et la Trésorière de EL-Béthel dont Georges et Mado CARLET sont les fondateurs ; Isabelle AKIN et la Maman Jacqueline. Ce fut un très bon moment d’échanges autour d’un repas très bien délicieux que mamie Mado qui a l’art de préparer, avait bien voulu préparer avec tous les esthétiques qui accompagnaient ce repas. Cette rencontre reste inoubliable pour moi ; tant elle était chaleureuse. Inoubliable aussi, tous ces délicieux repas que Mamie Mado se donnait beaucoup de peine pour préparer, tout au long de mon séjour. Elle a vraiment la spécialité de la bonne cuisine. D’ailleurs elle m’a fait prendre quelques kilos de plus pendant mon bref séjour de Vichy dans leur maison. Inoubliable également cette belle chambre qui m’a été offerte pendant mon séjour dans la maison de George et Mado CARLET. Il faut dire que ce couple m’a vraiment aussi bien très bien reçu et très bien loger comme un ange du Seigneur. Ils ont bien préparé une chambre pour me recevoir avec son grand et très doux lit pour se reposer même si j’y passais très peu de temps à cause du programme très chargé qui faisait que nous dormions très souvent après minuit. Dans l’après-midi de ce Jeudi 27 mai, j’ai aussi eu le privilège de rencontrer le fils de George et Mado CARLET. Il s’appelle Philippe CARLET. Il a le même âge que moi. Il avait passé à la maison chez ses parents et c’était bien de le rencontrer et d’échanger avec lui. Le soir, George et Mado m’ont conduit à l’Eglise Protestante Evangélique « La Moisson » à Clermont Ferrand à 70 km environ de Vichy où je devais apporter la parle du Seigneur notre Dieu. Pendant le trajet, je pouvais voir de loin les montagnes volcaniques de la région et le beau paysage. Nous avons pris en route Pierre GALABRUN, un physicien avec qui j’ai pu échanger pendant le parcourt. Ce monsieur peut fabriquer de petits émetteurs et de petits récepteurs radios correspondants aux émetteurs radios. Il peut aussi fabriquer des pompes à eaux adaptées aux pays en voie de développement. Il a déjà fait des expériences dans certains pays du tiers-monde. Il était intéressé à venir au Burkina Faso si éventuellement le besoin se fait sentir pour ces technologies à moindre coût. Nous avons échangé nos contacts pour pouvoir plus tard approfondir la réflexion. A l’Eglise Protestante Evangélique de la Moisson à Clermont Ferrand, nous avons été très bien reçu par le Pasteur Fabrice PANNIER qui avait invité d’autres Pasteurs de la ville ainsi que des chrétiens de son église et d’autres églises sœurs. Le sujet qu’il m’a été demandé de traiter était ainsi intitulé : « Les fruits du travail en commun, Dieu propose d’œuvrer ensemble en parole et en actes ». A travers ce thème, j’ai abordé la question de l’unité des chrétiens qui est une nécessité indispensable pour bien accomplir la mission de Jésus-Christ confié à l’Eglise. Ce fut une très belle soirée. A la fin, j’ai eu l’occasion de m’entretenir avec plusieurs personnes et de prier avec certains des participants qui ont bien voulu me confier des sujets qui leur tenaient à cœur. Je garde un très bon souvenir de cette soirée où j’ai sentie visiblement les gens très touchés et prêts à demander le secours de Dieu et aussi d’œuvrer ensemble dans l’unité.

18. fin du séjour à Vichy et arrivée en Haute Savoie :

Le lendemain 28 Mai 2004 je devais faire ma valise car mon séjour était à son terme à Vichy. Lorsque Mado m’a demandé si je n’avais rien oublié, j’ai bien répondu : « Rien ! Sauf la belle chambre et le beau lit de confort que vous m’aviez cédé pour mon séjour à Vichy ». Nous avons éclaté en rire… George et Mado, forme un couple adorable et très hospitalier. De plus, ils ont vraiment un cœur pour l’Afrique et plus particulièrement pour le Burkina Faso. George dit « être amoureux du Burkina Faso » ! En effet ils ont déjà visité le Burkina Faso mon pays en 1993, en 1997 et en 2003. Ils ont le projet d’y aller de nouveau en novembre 2004. Ils ont aussi reçu dans leur maison à Vichy, plusieurs serviteurs de Dieu du Burkina Faso de passage en France. Ce jour de mon départ de leur maison, ils m’ont conduit dans un restaurant dénommé : « Le Bistrot de la place le Bungalaw » à Vichy au bord de la grande rivière l’Allier. Là nous avons partagé de nouveau un repas ensemble puis, nous sommes allé faire ensemble une dernière promenade dans le parc avant de revenir à la voiture pour prendre la direction du Carreffour de Givors où un rendez-vous avait été fixé avec mon ami Stéphane DOLAIS dont j’avais déjà fait la connaissance et qui m’avais conduit de Paris à Vichy. Il était convenu qu’il vienne me chercher à ce lieu du rendez-vous pour me conduire à Cruseilles chez mon amie Sabine-Hoa CRAHAUX. Pendant le voyage pour Givors, j’ai été très émerveillé par le système de télé péage qui fonctionnait bien sur la voiture de Papi George. Lorsqu’il arrivait au péage la barre se levait automatiquement pour nous laisser le passage. Pendant ce temps, d’autres étaient toujours arrêté en faisant la ligne sur leur voie face à une barrière qui attendait qu’ils payent un ticket avant de se lever. C’était bien pour moi de voir ce système automatique de télé péage. Pendant notre parcourt, nous avons aussi traversé la belle ville de Saint-Etienne. A notre arrivé à Givors, Dieu a permis que George et Mado CARLET face d’avantage la connaissance avec Stéphane DOLAIS en nous permettant de prendre un café ensemble au Carrefour de Givors. Pendant ce temps ils ont pu partager avec Stéphane, leur témoignage de la rencontre avec le Seigneur et comment le Seigneur avait délivré George d’un cancer du rectum et délivré Mado d’un cancer du sein. C’était passionnant et Stéphane était visiblement touché, lui qui était à la recherche d’expériences de lumière et de vérité. Certes Stéphane gardait toujours ses convictions du Bouddhisme, mais j’ai vu que l’action du Saint-Esprit qui avait commencé une œuvre dans son cœur ; même s’il essayait d’y résister. Stéphane a pris les contacts de George et Mado CARLET qui l’ont d’ailleurs encouragé à passer les rendre visite à Vichy où il sera la bienvenue. C’est aussi à ce Carrefour de Givors que je me suis séparé de mes amis George et Mado CARLET, amis combien sympa et engagés pour le Seigneur. Malgré leur âge avancé, ils sont toujours jeunes pour les affaires de notre Seigneur Jésus-Christ et dévoués pour sa cause. Nous nous sommes très bien embrassés pour nous dire au revoir et les laisser reprendre le trajet retour pour Vichy. C’est aussi là que devait se poursuivre mon voyage pour Cruseilles qui est à 15 km d’Annecy en compagnie de Stéphane DOLAIS. Ce fut un voyage très agréable même si nous avons perdu un peu plus de temps à Lyon en manquant notre sortie de l’autoroute. Durant le trajet, nous avons continué à converser sur des sujets de foi et croyance en Dieu. Le voyage sur Annecy était très passionnant pour moi car il me permettait de découvrir cette région montagneuse de la France avec des montagnes de très hautes altitudes. Stéphane m’a conduit chez mon amie Sabine-Hoa CRAHAUX qui vie avec ses trois filles à Cruseilles. Quelle ne fut ma joie de revoir Sabine et de faire la connaissance de ces trois filles Raïssa, Naomi et Ludivine. Sabine était aussi très heureuse que j’ai pu arriver chez elle à Cruseilles. C’était bien pour moi de rendre de rendre visite à Sabine-Hoa CRAHAUX pour l’encourager dans son dévouement pour l’œuvre du Seigneur Jésus-Christ. Elle accomplit cette œuvre aussi au travers de la création et de la mise à jour du Site Web du SERAC. Elle a réalisé ce Site pour nous depuis 2002 après la visite qu’elle nous rendu au Burkina Faso la même année. En lui rendant visite, c’était aussi l’occasion pour nous de lui exprimer directement nos remerciements et toute notre gratitude pour ce grand et beau travail et pour sa fidèle amitié. Nous sommes arrivés chez elle après 22h. Malgré la fatigue du voyage, nous avons pu échanger les nouvelles pendant un bon temps avant de dormir pour prendre un peu de repos et attendre le lendemain pour poursuivre nos conversations.

19. Promenade en montagnes et visite à Annecy :

Visite à Annecy

Le lendemain Samedi 29 Mai 2004, nous avons fait une visite dans la ville de Saint-Julien près de Genève en Suisse, puis dans les montagnes et ensuite à Annecy. Mes amis Sabine et Stéphane ont voulu m’emmener dans un premier temps à Genève en Suisse pour visiter cette ville. Mais comme je n’avais pas de visa d’entré en Suisse cela n’a pas été possible. Alors dans cette journée du Samedi qui était consacré à la visite de la région de la Haute Savoie nous avons préféré monter dans les montagnes des Alpes ; d’abord en voiture jusqu’à l’Auberge des montagnards où nous avons laissé la voiture pour grimper encore plus haut à pieds. Il faut être un bon conducteur et un habitué pour pouvoir monter ces hautes altitudes en montagne sur des voies serpentées et quelquefois en cascades. J’ai admiré la maîtrise du volant de Sabine qui nous conduisait dans sa voiture. A pied c’est aussi un véritable sport et une belle expérience. Du sommet de la montagne où nous étions, nous pouvions apercevoir le mont-blanc qui a une altitude de 4.810 km. Le Mont-blanc est la montagne la plus haute des Alpes et même de l’Europe. C’est une montagne dont le sommet à de la neige en permanence. Nous sommes revenus à notre voiture que nous avons prise pour continuer à parcourir ces belles montagnes des Alpes avec ses forêts bien boisées. Il nous arrivait de nous arrêter de temps en temps pour mieux voir certains sites : Je pouvais même voir à distance la ville de Genève et le Lac Léman d’un côté et, de l’autre le lac d’Annecy. C’était bien pour moi de voir ces grandes, hautes et imposantes montagnes qui contrastent avec le paysage de savane que je connais dans mon pays, le Burkina Faso. Pendant cette visite en montagne j’ai perdu mon appareil photo qui contenait des photos. Heureusement que j’avais un nouvel appareil que j’ai reçu des amis en Belgique ce qui m’a permis de pouvoir arriver à faire d’autre photos. Après cette belle promenade en montagnes, nous sommes redescendus pour ensuite nous rendre à Annecy. Là nous avons visité la belle ville d’Annecy. Nous sommes allés sur certaines des grandes places de la ville, notamment, des grandes surfaces d’alimentation et de pièces, d’information, la vielle ville, le lac d’Annecy etc. Ensuite nous sommes rentrés à la maison à Cruseilles le soir pour nous reposer et nous préparer pour le lendemain dimanche pour aller à l’église pour le culte. Le lendemain dimanche 30 Mai 2004, jour de Pentecôte, j’ai fait ma valise et Sabine-Hoa, Stéphane et moi-même, sommes reparti à Annecy à 15 km de Cruseilles pour le culte d’adoration à l’Eglise du plein Evangile. C’est l’Eglise que Sabine fréquente habituellement lorsqu’elle n’est pas à Genève où elle se rend quelque fois pour y accomplir un ministère. Ce fut un très beau culte, même si le Pasteur avait choisi en ce jour de Pentecôte de traiter un autre thème ayant trait à notre position en Jésus-Christ que de traiter d’un thème sur la Pentecôte. Le thème abordé par le Pasteur Christian SERVETTAZ ce dimanche, répondait bien aux besoins spirituel de notre ami Stéphane Dolait qui cherche à découvrir des expériences spirituelles et n’avait pas encore fait le pas n°1 avec Jésus-Christ. C’est un message qui m’a aussi fait un grand bien à plus d’un titre. Je crois qu’il a aussi répondu aux besoins de plusieurs des participants. A la fin du culte, le Pasteur Christian SERVETTAZ nous a approché pour échanger avec nous. Sabine-Hoa m’a présenté à lui et nous avons pu faire connaissance et échanger les contacts. Un couple adulte de cette église, Mr et Mme Jean et Lucienne POLAH m’a aussi approché pour s’entretenir avec moi pendant quelques minutes. C’est un couple qui intervient déjà au Burkina Faso et dit avoir ce pays beaucoup à cœur. Nous avons eu l’occasion de faire connaissance et échanger nos contacts en vue d’éventuelles échanges futurs. J’ai pu leur laisser quelques documents de présentation du SERAC ainsi qu’au Pasteur SEVETTAZ qui souhaite être informé de ma prochaine visite en France afin de faire un programme me permettant d’intervenir dans son église. Sabine en a pris bien note au cas où Dieu nous en donne une autre occasion. Mon train pour repartir à Paris était pour 13h38. Nous avons dû interrompre nos conversations pour nous rendre à la gare de la SNCF. Mes amis Sabine-Hoa et Stéphane m’ont accompagné jusqu’à mon train et nous avons eu encore quelques moments d’échanges avant de nous dire très chaleureusement au revoir et me permettre de prendre le TGV pour retourner à Paris. C’était court le séjour chez Sabine dans la Haute Savoie. Le temps a passé si vite. C’était un séjour très agréable. J’aurai souhaité rester encore plus longtemps non seulement pour approfondir notre amitié, mais aussi pour nous permettre de travailler ensemble sur la mise à jour du Site Web du SERAC. Nous avons pu échanger sur la question de la mise à jour du Site. Sabine a pris note des suggestions et fera le travail après mon départ. Le calendrier de séjour européen pour cette fois-ci était à son terme puisque c’est le lendemain lundi 31 mai 2004 que je devais prendre mon avion retour à Paris Charles De Gaule 2 pour retourner au Burkina Faso mon pays. C’est pourquoi il me fallait retourner à Paris le dimanche 30 mai pour être à l’heure à l’aéroport et ainsi ne pas rater mon avion le jour du départ. Je bénis le nom du Seigneur Jésus-Christ pour Sabine-Hoa CRAHAUX qui est vraiment un merveilleux don du Seigneur pour nous dans le cadre de la promotion des activités du SERAC à travers le Web. Que le Seigneur bénisse cette perle ainsi que tous les autres qui savent jouer leur rôle dans le domaine que le Seigneur leur met à cœur pour appuyer notre ministère.

20. Fin du Séjour en Haute Savoie et retour à Paris :

Le TGV que j’ai pris à Annecy à 13h38 le dimanche 30 Mai 2004 est arrivé à Paris Gare de Lyon à 17h10. J’ai pris le RER, pu le bus pour me rendre de nouveau dans la famille UDIMBA à Villetaneuse où j’avais laissé ma valise. C’était une joie de nouveau pour cette famille de m’accueillir pour la dernière étape de mon séjour européen. Débuté le 20 Avril 2004 aux Pays-Bas, a passé par la Belgique et était entrain de s’achever en France où il ne me restait que quelques heures avant de s’achever. Nous avons passé la soirée à échanger sur les œuvres du Seigneur. Nous avons partagé les nouvelles de mon voyage à l’intérieur de la France depuis que je les ai quittés le 13 mai 2004 pour me rendre à Orléans, puis en Haute Normandie, à Pecy, au 16e Arrondissement de Paris, à Vichy et à Cruseilles près d’Annecy. Mme UDIMBA Marie-Paule venait aussi de participer à une grande rencontre chrétienne qui a regroupé à Paris plusieurs chrétiens de plusieurs églises. Elle a aussi partagé avec moi les nouvelles de cette rencontre. C’était une très belle soirée que j’ai passé dans cette famille très sympa où j’ai pu revoir les enfants UDIMBA Cédric, Urich et Audré leur cousine. Esther leur grande sœur était partie pour une rencontre chrétienne en Suisse avec les jeunes de son église.

21. Fin du séjour en France et retour au Burkina Faso :

Le lendemain 31 Mai 2004 dans la matinée, Cédric m’a accompagné à l’aéroport Charles De Gaule 2 où je devais prendre mon vole retour pour Ouagadougou au Burkina Faso. J’avais un excédent de bagage de 11kg sur les 23kg dont j’avais droit. Le vol était surtaxé et aucun kg de plus ne devait passer sans être facturé 15 EURO le Kg/supplémentaire. J’ai essayé de voir de quoi je pouvais me débarrasser pour éviter de payer trop cher. Le tri était difficile et je ne disposais pas d’assez de temps pour le faire convenablement. De plus si je dépassais 30mn je risquais de ne pas être enregistré sur le vol en question et ainsi rater mon avion. J’ai dû revenir pour me faire enregistrer en payant les frais des kg supplémentaires. La dame qui m’a enregistré, m’a fait grâce de 2kg sur les 11kg supplémentaires. Ensuite, j’ai dit au revoir à Cédric, ce gentille garçon qui m’a accompagné jusqu’à l’aéroport. J’ai rejoint mon avion avec air France pour embarquement. C’était la période où une partie de l’aéroport Charles De Gaule 2 s’était effondré. Il y’avait beaucoup de changement au niveau des guichets d’enregistrement et des portes d’embarquement. Le vol était prévu pour 10h50. Mais c’est à 11h30 que nous avons décollé de Paris pour Ouagadougou avec un escale à Niamey au Niger. L’avion a atterrit à l’Aéroport Internationale de Ouagadougou à 14h20. Mrs. Jacques DOYE et Bourehima PARE étaient venus de Bobo-Dioulasso pour m’accueillir. Après les formalités de sortie de bagages, j’ai pu les rejoindre et après les souhaits de bienvenue, ils m’ont embarqué dans la voiture pour reprendre la route du retour à Bobo-Dioulasso ; après quelques petites courses à Ouagadougou. J’étais très pressé de revoir ma famille et surtout de voir l’état de santé de Louise. Nous sommes arrivés à Bobo-Dioulasso vers 22h. Quelle joie de revoir la famille, Louise mon épouse, Jokébed, Abigaïl, Joiarib, Nathanaël nos enfants, Moïse et Sophony nos petits frères et Assana l’aide de ménage de Louise étaient tous là pour attendre mon arrivé et m’accueillir. Après les accolades affectueuses, nous avons partagées les nouvelles. Je constatais que Louise avait perdu beaucoup de son poids à cause des problèmes de santé qu’elle a eu et du régime de restriction alimentaire qu’elle doit suivre pour diminuer le taux de glycémie. Nous avons remercié Dieu qui a permis que mon voyage se soit bien passé et que je sois revenu saint et sauf. Nous avons aussi remercié Dieu pour avoir gardé ma famille et veiller sur Louise pendant ces moments de maladie et de traitement médical. J’ai pris le lendemain 1er Juin 2004 pour me reposer et rester en famille et aussi recevoir les visiteurs qui venaient me souhaiter la bienvenue. A cause des instances qui m’attendaient, j’ai repris le travail au bureau le Mercredi 3 Juin 2004. Ainsi prenait fin mon séjour Européen débuté le 19 Avril 2004 avec le départ de Ouagadougou et prenant fin le 31 Mai 2004 avec l’arrivé à Ouagadougou.

 

IV. Conclusion :

Comme mot de conclusion, je voudrais exprimer de tout mon cœur toute ma reconnaissance à Dieu qui est l’auteur de toute grâce, le souverain et le gardien de nos vies en Jésus-Christ notre Sauveur et Seigneur. C’est lui qui a veillé sur moi tout au long de ce périple missionnaire et planifier d’avance pour moi tout le cheminement des différentes activités programmées. C’est lui qui a disposé favorablement les cœurs de tous ceux et celles qui m’ont ouvert les portes de leurs maisons ou de leurs églises. Il a d’abord permis que ces gens m’ouvrent leur cœur pour avoir une bonne pensée pour moi et pour l’œuvre que le Seigneur Jésus-Christ m’a confié. Ils m’ont reçu comme un des leurs, un frère, un ami, un homme de Dieu. C’est pourquoi je veux dire à Dieu un grand merci pour m’avoir traité si favorablement dans ces trois pays d’Europe que j’ai visité, à savoir, les Pays-Bas, la Belgique et la France. Ses grâces ne m’ont pas fait défaut. J’ai pu vérifier la véracité de cette déclaration du Psalmiste David qui disait ceci dans les Psaumes 37 :4 : « Fais de l’Eternel tes délices, et il te donnera ce que ton cœur désire ». En effet ce voyage a été entièrement confié entre les mains du Très-Haut afin qu’il le conduise dans tous ses détails. Dieu n’a pas manqué de le faire même au-delà de mes attentes. Merci à tous ceux qui m’ont porté par leurs prières en confiant à Dieu ce périple et en priant pour ma famille restée au Burkina Faso. Merci de vous associer à nous dans l’œuvre du Seigneur Jésus-Christ. Quelle leçon tirer de ce voyage missionnaire. Je voudrais simplement rappeler que notre Seigneur Jésus-Christ nous incite à nous débarrasser de notre suffisance et de compter sur lui. C’est bien cela que nous pouvons l’entendre nous dire lorsqu’il déclare : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera, lui aussi, les œuvres que moi je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais vers le Père ; et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. » (Jean 14 :12-14). Le Seigneur n’a pas prévu que nous passions notre temps assis à ne rien faire. Il veut que nous réfléchissions à ce que nous pourrions bien faire pour sa plus grande gloire. Il veut que nous agissions, que nous fassions avec lui des plans d’actions et lui demander de nous aider à les réaliser pour sa gloire. Nous n’avons pas à douter de Dieu. Nous devons continuer à lui faire confiance pour accomplir des choses toujours plus grandes. Nous devons demander à Dieu de renouveler notre vision de croire en sa grandeur et en sa puissance illimité. Nous devons lui demander de renouveler notre confiance en ses pouvoirs et en ses ressources sans limite. Appuyons-nous sur Jésus-Christ pour la réalisation des plans qu’il nous met à cœur pour servir à sa gloire. Mettons-nous à l’action en le mettant au-devant de nos actions. Il les fera aboutir pour servir à glorifier son nom. William Cary un des pères des missions pour l’évangélisation du monde disait ceci : « Attendez de grandes choses de Dieu, tentez de grandes choses pour Dieu ». Nous devons faire notre pas de foi à travers des actions précises que Dieu nous met à cœur de faire. C’est dans l’action que Dieu fera de grandes choses à travers nous comme d’un instrument dont il peut se servir pour agir. S’il est vrai que le Seigneur Jésus-Christ veut que son Evangile soit prêché dans le monde entier, nous n’avons pas le droit de rester passif. Dieu veut se servir de chacun de nous pour partager son Evangile de salut et de délivrance à d’autres autour de nous de près comme de loin. A cet effet Dieu veut que chacun de ceux qui ont cru en Jésus-Christ comme leur Sauveur et Seigneur, dresse des plans d’action précis et tente de grandes choses pour Dieu dans l’action qu’il mettra à cœur à chacun. Il nous accompagnera dans son accomplissement et chacun sera un instrument qui servira à glorifier son nom. Merci à tous ceux qui ont accepté d’être des instruments entre les mains de Dieu pour participer à la réalisation des actions qu’il me met à cœurs à travers l’œuvre qu’il m’a confié. Merci d’être mes associés dans l’œuvre du Seigneur. Soyez en richement bénis ! Avec Dieu nous ferons ensemble des exploits ! A Dieu soit la gloire au nom de Jésus-Christ notre Sauveur et Seigneur ! Amen !

Pasteur Samuel SANOU

 

(N.B. : Ce compte-rendu de voyage au Pays-Bas, en Belgique et en France  fut publié sur le web en 2004 quelques semaines après mon retour de ce périple et dont voici le lien qui aujourd'hui n’est plus accessible : http://www.thi-noi.com/serac/pages/rapport-voyage04.html  . Merci beaucoup à mon amie Sabine-Hoa de Annecy en France, qui a bien voulu rechercher et trouvé pour moi ce document et me l’envoyer. Que Dieu l’a bénisse abondamment. Amen ! La présente publication du document est fidèle à l’original et seules quelques corrections d’orthographe ou d’omission de mots ont été effectuées).