mercredi 25 mai 2016

Visite de Marie-Christine GIORDANI de France, des activités de culture maraîchère du projet Wurodinisso




Le Pasteur Samuel SANOU et Louise, son épouse, initiateurs du projet Wurodinisso dans le village de Doufiguisso, ont eu la grande joie de recevoir le lundi 23 Mai 2016 la visite de Marie-Christine GIORDANI venue de Bordeaux en France. Cette amie de France leur rend visite pour la deuxième fois ài à Bobo-Dioulasso. Son premier passage date de Décembre 2015 à l’occasion de laquelle elle avait pu faire un culte de dimanche avec leur assemblée de l’Eglise de l’Evangile Intégral de Colsama « Temple Shalom », qu’elle dit considérer comme son église sur Bobo-Dioulasso ; même si elle est aussi en relation d’amitiés ou de partenariat d’association avec d’autres Pasteurs et plusieurs autres frères ou sœurs en Christ qui appartiennent à d’autres dénominations d’églises évangéliques à Bobo-Dioulasso. Pour l’instant, nous avons été toujours des privilégiés à la recevoir les premiers sur Bobo-Dioulasso avant ses autres visites auprès de ses autres amis et partenaires. Pour nous, cela est un réel encouragement et une marque de confiance qu’elle place en nous et en ce que nous faisons en nous prenant comme ses hôtes à Bobo-Dioulasso. Pour cette deuxième visite, à l’occasion de son passage à Bobo-Dioulasso, elle a choisie d’aller voir sur place nos activités de production de contresaision de culture maraîchère et de jardinage au village de Doufiguisso. Cela lui tenant beaucoup à cœur ; surtout qu’elle n’avait pas pu se rendre sur le site de notre projet à Doufiguisso lors de son premier passage en Décembre dernier et suis les publications de nos activités sur Facebook où elle voit les photos. Elle voulait aller voir sur place et mieux apprécier les activités que nous y menons. Elle a apprécié très positivement ces activités de culture maraîchère qui se font sur le site du projet Wurodinisso grâce à l’installation d’un système d’irrigation de goutte à goutte desservie par une adduction d’eau à un forage équipé de deux châteaux d’eau et d’une pompe immergée et plaques photovoltaïques. Elle a aussi très positivement apprécié l’autre système d’irrigation que nous faisons à l’aide d’une motopompe qui nous permet de faire de la culture maraîchère avec l’eau du marigot.







Nous avons été très encouragés par cette visite de cette amie venue de France et avons aussi pu bénéficier de ses conseils ; car elle est une animatrice en développement rural. En voyant cette femme blanche, qui vient de très loin nous rendre visite et voir nos activités de production de contresaision et de culture maraîchère, la joie se lisait sur le visage des jeunes qui nous appuient dans la réalisation de ces activités de culture maraîchère et sur le visage de plusieurs des riverains et de la maman qui s’occupe de la distribution d’eau potable aux populations riveraines du forage du projet Wurodinisso. Plusieurs ont accourus pour venir la souhaiter la bienvenue ainsi que de petits enfants qui se coulaient à leurs mamans ; car pas toujours très habitués à voir des personnes de peau blanche mais heureux de les découvrir et de les toucher en les saluant en serrant leurs mains. Pour les adultes, voir des personnes blanches au village, est source d’une réelle satisfaction ; car cela voudrait dire pour certains d’entre eux, que leur village est connu au-delà des frontières de la commune de Bobo-Dioulasso et du Burkina Faso, grâce aux activités de développement agropastorales et maraichères du projet Wurodinisso dans leur village. Nous saisissons l’occasion pour dire un grand merci à tous nos amis et partenaires qui attachent de l’intérêt à nos activités de développement et de lutte contre la pauvreté en milieu rural et qui nous y accompagnent en nous apportant leurs appuis d’une manière ou d’une autres afin de contribuer à leur développement ou qui nous rendent visite sur place pour se rendre compte de nos réalités, nous encourager, et pour mieux informer leurs entourages et les amis et partenaires de notre pays, le Burkina Faso, à leur retour en Europe.(Lire la suite: http://repereactions.over-blog.com/2016/05/visite-de-marie-christine-giordani-de-france-des-activites-de-culture-maraichere-du-projet-wurodinisso.html
).

jeudi 19 mai 2016

Activités de production de contresaison et de culture maraîchère du projet Wurodinisso











Les activités de production de contresaison et de culture maraîchère, du projet Wurodinisso, à Doufiguisso, à 26km de Bobo-Dioulasso, se déroulent dans l’espace de jardin irrigué avec le système de goutte à goutte grâce à une adduction d’eau à un forage équipé de château d’eau, d’une pompe immergée et de panneaux solaire réalisés avec l’appui financier et technique de HSF de Chambéry en France sur la période de 2011 à 2015. Une partie de ces activités de production maraîchère est réalisée près d’un marigot dans la zone du village de Doufiguisso dans un espace irrigué à l’aide d’une motopompe et des tuyaux de conduite d’eau achetés grâce à l’appui financier de SEL France dans le cadre des activités du projet de programme intégré de développement agropastoral et maraîchère de la FWS sur la période de 2012 à 2015. Nous asseyons, malgré la fin de ces projets, de travailler à la pérenniser de certaines de leurs activités avec nos moyens de bords et grâce à la générosité de personnes de bonne volonté qui acceptent nous apporter leurs appuis pour nous accompagner dans la poursuite de nos activités. En cela, cette année 2016 nous avons menés des activités de contresaison et de culture maraîchère sur la première moitié de la superficie totale qui fut aménagée en début de l’année 2015 avec l’installation de deux kits du système d’irrigation goutte à goutte. Pour cela nous avons, en début de cette année 2016,renforcée avec du grillage la clôture d’une première moitié de l’espace aménagé  afin de nous permettre de faire des productions de productions maraîchères en toute sécurité, à l’abri des moutons et des chèvres en divagation. C’est ainsi que nous avons pu faire des productions de maïs, de courgettes,  de concombres, de plantes de moringa, etc. dans cette partie où un kit de système d’irrigation est installé. Nous avons eu des résultats très satisfaisants dans avec nos production dans ce jardin.L’eau était suffisante pour faire l’irrigation des plantes. Malgré que la demande en eau potable pour la consommation  était aussi très forte du côté des populations riveraines, nous avions pu avoir suffisamment d’eau pour irriguer nos plantes tout en continuant à faire de la distribution d’eau potable aux populations riveraines du site du projet. Cela a pu être possible grâce au fait que la capacité de pompage avait pu être augmentée vers fin 2015,avec un appui complément sollicité à HSF, notre partenaire dans ce projet d’adduction d’eau. Ce qui a permis de faire un rajout de trois autres plaques photos voltaïques permettant ainsi d’augmenter la fourniture d’énergie solaire pour la pompe immergée qui est maintenant à mesure de faire un pompage plus rapide pour remplir dans un délai de temps plus court les deux châteaux d’eau. 













Nous rendons grâce à Dieu, car nous avons pu augmenter la superficie de production de culture maraichère protégée contre les animaux. En effet, à partir de ce mois de mai 2016, nous pourrons maintenant aussi faire des productions dans la seconde moitié de l’espace du périmètre du jardin d’irrigation goutte à goutte ; car nous avons reçu un don d’un couple ami de la Suisse, pour nous aider à acheter du grillage afin de renforcer la clôture de cette deuxième moitié du jardin où est déjà aussi installé un kit de système d’irrigation goutte à goutte. Les moutons et les chèvres qui arrivaient à pénétrer dans cette seconde moitié du jardin malgré les files barbelés la clôture, cela ne nous permettait pas d’exploiter cette seconde parti du jardin. Maintenant, grâce à ce don reçu, qui nous a permis d’acheter des rouleaux de grillage et des poteaux en fer, et ensuite de fixer le grillage sur cette partie restante de la clôture du jardin, nous pourrons enfin mettre  aussi à l’abri des animaux nos productions maraîchère et de contresaison dans cette seconde moitié du jardin.







Cela permettra  aussi augmenter l’espace de nos productions de culture maraîchères du jardin goutte à goutte et d’y faire des productions de contresaison. Merci à ce couple d’amis de Bienne en Suisse pour leur généreux don qui vient répondre à un grand besoin. Que Dieu les bénisse au centuple. Puisse leur exemple soient suivi par d’autres personnes de bonne volonté pour nous apporter leurs appui et nous accompagner dans la réalisation des activités de notre ministère de mission intégral. Il y’a toujours des besoins pour l’achat d’autres grillages et de piquets en fer pour fixer le grillage. Car nous souhaitons grâce à vos appui faire avec du grillage, la clôture d’au moins un ou un  ½ hectare de notre terrain de production agricole pour nous permettre d’y semer dès les premières pluies de début d’hivernage sans craindre les animaux en divagation. Cela nous permet de mettre les plantes en croissance à l’abri des moutons et des chèvres qui restent souvent en divagation jusqu’à mi-juillet avant d’être mis sous cordes par leurs propriétaires. Votre appui  pour ce besoin d’achat de grillage et des piquets en fer, pour clôturer une partie du terrain de production agricole, sera le bienvenu ; car il nous permettre aussi de faire une bonne production agricole et de contribuer à lutter contre la faim au sein des populations vulnérables et à lutter contre la pauvreté en milieu rural.







Nos activités de cultures maraîchères près du marigot, donnent aussi beaucoup d’espoir surtout pour  à la production de tomates qui est actuellement en croissance et en floraison. Les premières récoltes de la production d’aubergines ont déjà eu lieu ; au moins quatre tours de cueillettes d’aubergines ont déjà été effectuées. D’autres cueillettes de fruits d’aubergines sont attendus dès début de la saison pluvieuse lorsque de nouvelles branches auront poussées pour faire reverdir à nouveau les plantes d’auberges dont les feuilles, sont actuellement jaunâtres, dû sans doute à des insectes qui n’ont pu être traités à temps ou peut être à l’irrigation d’eau qui n’a pas été suffisante à cause de la pénurie d’eau dans le marigot. En effet d’autres producteurs tirent de la même retenu d’eau du marigot,leur eau d’arrosage et d’irrigation. Il faut presque planifier l’arrosage des plantes pour que chaque producteur puisse avoir ses jours ou moments d’irrigation de ses plantes, pour espérer avoir un peu plus d’eau pour irriguer ses productions maraîchères. Il faut aussi alors limiter la superficie de production maraîchère en tenant compte de l’eau disponible dans le marigot afin d’éviter les pénuries d’eau au moment de faire l’irrigation ou l’arrosage de ses plantes.
















Les pluies tardent aussi à tomber ; sinon que cela aurait permis d’augmenter la quantité d’eau qui pourrait être retenue dans le cours du marigot après une forte pluie. Certains producteurs qui n’ont pas du tout d’eau dans leur partie de production maraîchère près du marigot, creusent des puits dans le lie du marigot pour avoir de l’eau afin de pouvoir arrogerleurs plantes. D’autres aussi font des puits à grand diamètre dans leur jardin près du marigot et tire l’eau avec une motopompe pour irriguer leur jardin. L’eau que Dieu a mis à notre disposition dans le marigot, près de notre jardin, et qui nous permet de faire notre culture maraîchère avec une motopompe, nul été que d’autres producteurs proches ou sur l’autre rivage viennent, quand leur eau manque, tirer aussi leur eau d’irrigation dans cette petite retenue d’eau dans le marigot près de notre champ, et qui remonte quelque temps après avoir été vidé de son contenu, cette eau serait bien suffisante pour faire l’irrigation de nos cultures maraichères près du marigot même sur une très  grande superficie. Nous espérons que nous pourrons continuer d’avoir suffisamment d’eau pour irriguer nos plantes de tomates et avoir de bons résultats à la récolte de la production.  Déjà nous devons commencer à réfléchir pour qu’à terme, nous puissions trouver des solutions au manque d’eau dans le marigot pour faire nos productions maraîchères. Nous devons sans doute essayer de prévoir de faire un puit à grand diamètre à côté de notre jardin pour garantir la disponibilité de l’eau pour nos productions et en même temps pour mettre aussi l’eau d’une assez bonne qualité pour la consommation  des producteurs de cette zone. Ces activités de cultures maraîchères près du marigot à Doufiguisso, permettent d’occuper vraiment certains jeunes de ce village en saison sèche et ainsi contribuer à lutter contre l’exode rural en leur permettant d’arriver à pourvoir à leurs besoins en cette période et d’arriver à améliorer leurs conditions de vie et celles de leurs familles. De plus les productions de cultures maraîchères, permettent d’avoir des légumes sur place qui permettent d’améliorer l’alimentation des ménages en vitamines et du coup d’avoir aussi leur santé améliorée. C’est pourquoi, nous voulons à travers nos activités de jardinage et de culture maraîchère, encourager ces jeunes, les appuyer et les accompagner pour contribuer à leur épanouissement en milieu rural. Merci pour vos appuis pour nous accompagner dans nos activités ; car par cela même, vous nous aider à aider d’autres personnes autour de nous et des jeunes en milieux rural pour contribuer à leur mieux-être. Vos appui, nous permettront de remplacer la motopompe, qui aujourd’hui est amortie et est de plus en plus en pannes ; nous pourrons aussi renouveler les tuyaux de conduite d’eau pour l’irrigation du jardin, payer des semences et les intrants, etc. Merci d’avance pour votre appui qui répondra à des besoins et qui contribuera à développer ces activités qui nous permettre de participer à la lutte contre la pauvreté en milieu rural.Que Dieu vous bénisse pour tout geste pouvant nous aider à développer nos activités de production pour un jardinage de contresaison et de culture maraîchère, de production agricole et nos activités dans le dans le domaine spirituel pour l’édification et le salut des âmes perdues ; « car l’homme ne vie pas de pain seulement … ». Amen !